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Une épopée fulgurante

Ce recueil est celui d’un travail de longue durée, passé au travers d’expériences diverses, au cœur du jeu et des émotions vécues au travers de l’Europe. Une petite équipe engagée au soutien de l’Équipe de Suisse de pied en cap des qualifications pour la Coupe du Monde 2018 en Russie. Au plus près des joueurs et des cadres de l’équipe nationale helvétique, nous avons tenu à écrire à notre manière l’histoire qui est celle d’une entière nation. C’est l’histoire de 12 rencontres qui ont bâti la joie et l’ivresse du peuple du ballon rond. Nous les avons vécues et racontées en direct – entre conférences de presse et interviews en zone mixte. Du Parc Saint-Jacques de Bâle au Windsor Park de Belfast – en passant par Budapest, Andorre-la-Vieille, Tórshavn, Riga ou encore Lisbonne –, nous avons suivi la route de l’Équipe de Suisse, retranscrit les émotions, les joies, quelques déceptions du sélectionneur Vladimir Petkovic ainsi que l’espoir continu des joueurs.

Sur 450 pages, vous pouvez revivre l’histoire que bon nombre de Suisses ont vécue dans les stades ou au travers de leur téléviseur. Et même si le football est à vivre avant tout au temps présent, les émotions et les joies qui en résultent, elles, sont éternelles. Ainsi, ce recueil d’articles tous publiés entre le 5 septembre 2016 et le 13 novembre 2017 permet d’immortaliser ce que notre rédaction a vécu tout au long de ses 400 jours de voyage entre les Pyrénées et l’Atlantique nord – entre la principauté d’Andorre et les îles Féroé. Des écrits, un 100’000 signes qu’il vous conviendrait de lire tel un roman (d’aventures), dont les chapitres ont été soignés, certains ayant été écrits au bord des terrains, dans les tribunes de presse de la Groupama Aréna (Hongrie) ou de l’Estadio da Luz (Portugal), d’autres ayant été racontés plus mélodiquement dans les airs, en avion entre Riga et Francfort, Budapest et Barcelone ou encore entre Copenhague et Genève. “Good Luck Vladimir” est ainsi notre mémorandum personnalisé, regroupant aussi bien nos articles de presse que notre sensibilité à l’égard du parcours suisse sur sa route pour Moscou. Il jette avec avidité un regard sur le passé mais aussi sur le futur de la Nati, en vue de son parcours en Russie au mois de juin 2018, face au Brésil à Rostov, face à la Serbie à Kaliningrad ou encore face au Costa Rica à Novgorod. Et non seulement…

Car dans le sillage qui est celui de la Suisse, se dresseront les épreuves de la Nations League mais aussi – espérons-le – de l’Euro 2020.

D’ici là, nous aurons le temps de préparer notre Tome II.

Ô Montreux, douce Montreux

Car le Montreux Jazz Festival salue le jazz autant qu’il impulse le reliquat des styles. L’événement se témoigne par là d’un éclectisme folâtre, à l’image même de ce que l’on perçoit de cet immense panorama lémanique. Montreux se dénote en porte drapeau de cette entière étendue verdoyante. Et c’est l’ensemble de la Suisse Romande qui se met au diapason de cette petite ville inscrite sur les cartes du monde, au moins une fois dans l’année. Montreux est la capitale du jazz en ces premiers jours de juillet. Montreux est notre capitale du jazz. Dans cet espace fermé – de l’Auditorium Stravinski aux scènes du Montreux Jazz Club et Lab – l’entier festival se targue de son raffinement. Une délicatesse héritée de feu Claude Nobs. « Funky Claude » comme il était de rigueur de le surnommer.

Imaginons-nous éveiller nos sens au contact de cet inouï turquoise. Réveillons nos consciences face à cette étendue d’eau, pensée telle une prodigieuse source d’inspiration. À Montreux comme ailleurs. Les festivités foisonnent au large du Lac Léman et l’ingéniosité en est souvent de rigueur. Pas étonnant qu’au pied de ces montagnes azurées, l’on retrouve ce petit bout de ville, discret et contemplatif, dominé par les hauteurs alpestres et soumis à la bonté des batifolages lacustres. Pas étonnant non plus qu’on en retrouve le lustre du Lavaux dans le répertoire pantagruélique du regretté Prince. Ce sont d’entières régions, du Lavaux à Aigle, qui se prêtent à l’absorption d’un esprit sagace dans les veinules de notre être artistique, composite soit-il. Et la Riviera appartient légitimement à cet édifice sibyllin. Une terre d’accueil aux visages multiples, transcendée par les frairies du jazz montreusien. Une fête annuelle – qui fêtait son 50e anniversaire en 2016 – qui égaie sous le manteau du rassemblement musical.

Et depuis ce tragique mois de janvier 2013, force est de constater que rien n’a changé. Tout est resté empreint de l’esprit de cet homme courageux et ambitieux, qui provoqua son destin dans la matoiserie de ce rendez-vous, devenu incontournable. Une histoire passionnante, une Histoire gravée dans la mémoire d’une entière population qui réveille ses sens à l’approche des célébrations du Montreux Jazz Festival. Heureux 50e anniversaire, douce Montreux.

Celtomanie louangée

Un autre Paléo – loin des effrontés Polnareff, Iron Maiden, Les Insus et autres millésimes de cette 41e cuvée sur le terrain de l’Asse – s’apparente dans les pages de cette web-revue. Loin des “Nyon Nyon Nyon” de la poupée de Michel Polnareff et des péripéties multiples de la Grande Scène. Ici, l’ambiance est autre. À l’exploration. À la culture d’un autre genre. Au périple d’une musique nouvelle, inspirée, fraîche et résonnante. D’Antipods à Stéphanie Blanchoud, en passant par Aliose et Tatum Rush, la découverte des nouvelles figures de la scène helvétique de demain a captivé toute l’attention de l’objectif aguerri de leMultimedia.info. Mais pas seulement. Aussi est-il à dénoter toute l’admiration qu’un Village du Monde celtique a cultivé tout au long des festivités. Cette immersion dans un versant oublié de notre propre culture. Notre propre identité marquée tout aussi par l’apanage du celtique dans nos contrées. Du Valais à Neuchâtel – tout autant des Asturies à l’Écosse – c’est tout un pan de notre histoire que la scène du Dôme, couplée à son inoubliable Tour Vagabonde, a souhaité raviver.

L’on pouvait autrefois se contenter des bijoux d’Alexandre Astier – du cliffhanger du sixième tome de Kaamelott – pour se prédestiner à la redécouverte de cette épopée panceltique. Aujourd’hui, à la lecture des mémoires musicales et du talent à foison des témoins de cette renaissance celte – d’Alan Stivell au duo Krismenn & Alem, en passant par Les Frères Guichen – il est possible de constituer et de reconstituer aussi bien l’histoire de ces opulents ancêtres que le futur à accorder à une religion musicale foisonnante. L’on s’est passionnés en ces six jours de festival au Village du Monde; un délice unique qu’il est bon temps de partager sans modération. Aussi parce que les festivités furent éphémères dans ce coin de paradis paléoceltique. Ici, est-il question de revivre la fortune de cette 41e édition du Paléo Festival dans un esprit aussi excentrique que convivial.


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