Le Blues Rules Crissier Festival a lancé ce samedi aux Docks la promotion de sa 13e édition qui se déroulera les 2 et 3 juin 2023 au Parc de Montassé, à Crissier. On a cueilli l’occasion de creuser un peu dans la vie riche et quelque peu bouleversée de l’une des plus grandes têtes d’affiche que le festival ait connu depuis sa création en 2010. Venez faire la découverte de Robert Finley, un garçon de Bernice (Louisiane) qui, à 60 ans passés, revit une deuxième jeunesse.

Julie Campiche est une artiste de conviction, passée seize ans par le Conservatoire de Genève à l’étude de la musique classique avant de changer diamétralement de voie. Elle se réinvente au tournant de ses 20 ans, en 2003, dans l’improvisation et le jazz; pour une harpiste de formation, le tournant était osé mais elle est parvenue à se faire valoir. Elle a appris sur le tard les plus grands jazzmen du dernier siècle et s’est grandement révélée dans plusieurs projets musicaux à succès qu’elle a elle-même instigué. Co-leadeuse du groupe Orioxy pendant huit ans, elle fonde le Julie Campiche Quartet en 2016. Depuis, deux albums sont sortis, le dernier You Matter en novembre 2022.

Mener une expédition extrême à plus de 12’000 kilomètres de chez soi, plonger dans un lac de très haute altitude à plus de 6’300 mètres et y tourner un film, voilà sans doute la définition improbable que le réalisateur Sébastien Devrient propose au terme «Multitasking» (ou multitâches en français). Dans son nouveau documentaire Une Goutte d’Eau sur un Volcan, en tournée dans toute la Suisse romande, le réalisateur veveysan et son compère marseillais Frédéric Swierczynski ont tenté de plonger dans la lagune la plus élevée au monde, située sur le Mont glacier d’Ojos del Salado, à la lisière entre l’Argentine et le Chili.

Nicao a 34 ans. Artiste encore méconnu de la scène hip-hop en Allemagne, comme en Suisse, il pourrait bien incarner le futur du rap germanophone outre-Sarine. Proche stylistiquement du rap incarné par Cro en Allemagne, il a sans doute le potentiel de réinventer son style sur la scène suisse. Son premier EP, disponible sur plusieurs plateformes, s’appelle «Pessimist ». Et il vaut le détour.

Ils ne vivent pas dans la revendication perpétuelle. Mais ils souhaitent que leur territoire et leur histoire ne restent pas dans l’ombre. Les hommes et femmes de culture basés soit à Gaza, soit en Cisjordanie, luttent pour la reconnaissance d’une identité culturelle palestinienne. Et dans un monde où tout est plus relatif qu’ailleurs, rien n’est moins simple.

Tout le monde n’a sans doute pas encore entendu parler du métavers. Plusieurs en ignorent, bien sûr, sa signification. Et pourtant, sous cette notion d’apparence très technique, se cache sans doute le futur des connexions humaines qui seront tissées au niveau universel entre chaque individu de la planète. Un nouvel internet composé d’espaces virtuels, persistants et partagés et qui seront accessibles grâce à une interaction en trois dimensions. On n’y est pas encore; mais ça viendra.

Grâce à son nouveau long-métrage “I’m Fine (Thanks for Asking)” tourné en pleine pandémie, à l’été 2020, la réalisatrice (et anthropologue) Kelley Kali s’est attaquée aux maux chroniques et répandus de la société moderne: la précarité et le sans-abris. Entièrement tourné chez elle, dans le quartier de Pacoima à Los Angeles à un moment où pavaner dans les rues était défendu, elle a cousu main tout le crédit d’un film de qualité malgré un budget et des ressources particulièrement limités. Le film est apparu au sein de la sélection du 27e GIFF en novembre.