De l'A. Le Coq Arena, Tallinn (Estonie)

À l’occasion de la Super Coupe de l’UEFA, Tallinn accueillait pour la première fois une finale entre clubs européens. Ce ne fut pas une finale comme les autres; derby entre deux clubs d’une même ville, Madrid. Après s’être disputé la gloire lors de l’UEFA Champions League en 2014 et 2016, ce fut au tour de l’Atlético de Madrid de l’emporter sur son grand rival, le Real Madrid (2-2 ; 2-4 ap).

Du NSC Olimpiyskyi Stadium, Kiev (Ukraine)

Parti des barrages, en dominant Hoffenheim (6-3 sur les deux rencontres) en août dernier, Liverpool aura tout de même rejoint la finale de la Champions League. Mais le parcours des Reds a été semé d’embûches tout du long de sa rencontre, d’abord par la sortie sur blessure de Mohamed Salah (à l’épaule), puis par un jour vraisemblablement indigne du portier allemand Loris Karius. En revanche, pour le Real Madrid, plus que l’histoire, c’est la légende, tapée en plusieurs étapes, que le club a écrite ce samedi soir à Kiev, en capitale ukrainienne. Un treizième sacre, un troisième d’affilée pour Zinédine Zidane (du jamais vu) et un cinquième pour Cristiano Ronaldo qui cumule ainsi autant de Ligue des Champions que Liverpool ou le FC Barcelone dans leur histoire. Des statistiques ahurissantes; la fin du récit de Kyiv 2018.

Du NSC Olimpiyskyi Stadium, Kiev (Ukraine)

Au stade Olimpiyskyi de Kiev, le Real Madrid et Liverpool ont livré leur dernier entraînement avant leur affrontement lors de la grande finale de samedi soir. Ce fut également l’occasion de livrer les dernières impressions aux médias présents et de peaufiner les derniers détails. Le Real tout comme Liverpool en ont profité pour apaiser les organismes, réduire la pression tout en partageant ce moment crucial avec leur familles et enfants. Moment convivial et familial donc à Kiev avant de connaître le nom de celui qui sera sacré champion d’Europe.

Irpin, Oblast de Kiev (Ukraine)

À moins de 24 heures de la finale entre le Real Madrid et Liverpool, tout semble fin prêt en Ukraine afin d’accueillir la finale de la plus prestigieuse des compétitions entre clubs. Les équipes ont atterri à la capitale, la coupe a pavané toute la journée dans les mains de la légende brésilienne Cafù – vainqueur de l’épreuve en 2007 avec l’AC Milan contre… Liverpool – et l’ensemble de la démarche a un pris un bel envol. Mais les choses sérieuses vont commencer. Sur place, on vous fait vivre ces instants.

Le tirage au sort inaugural de la première édition de l’UEFA Nations League a eu lieu mercredi midi au SwissTech Convention Center de Lausanne, à quelques mètres du campus de l’EPFL. La Suisse y a connu ses deux adversaires de groupe qui lui partageront les ambitions de la nouvelle compétition. Les hommes de Vladimir Petkovic affronteront ainsi, dès septembre 2018, la Belgique (aller le 12 octobre 2018 et retour en Suisse le 18 novembre) et l’Islande (aller le 8 septembre 2018 et retour à Reykjavík le 15 octobre) sur le principe de deux matches aller-retour. Une belle opportunité pour le sélectionneur helvétique d’opérer à de nouvelles expérimentations. La première division (League A) verra également un trio alléchant entre la France, l’Allemagne et les Pays-Bas. Dans les divisions inférieures, saute également aux yeux un derby intéressant entre la République Tchèque et la Slovaquie (League C).

Après la victoire du CSKA Moscou face à Benfica (2-0), une seule issue pour les Bâlois ? L’emporter face aux hommes de José Mourinho pour rester dans la course des huitièmes de finale. Au terme d’un match décisif, c’est une deuxième mi-temps trépidante qui aura permis aux Bâlois de creuser l’écart. Les trente dernières minutes auront été dignes des grands soirs de Coupe d’Europe, puisque c’est dans ces moments-là que le FC Bâle semble prendre ses aises. Enfin, après un acharnement constant sur la cage de Sergio Romero, c’est finalement Michael Lang qui parvient à délivrer les siens en inscrivant le but victorieux et pleinement mérité (89e). Revivez également la rencontre en 100 images.

Le CSKA Moscou n’a sans doute fait que surseoir la qualification pour les huitièmes de finale de Champions League au FC Bâle. Mais dans les faits, les hommes de Viktor Goncharenko – portés par leur numéro 10, Alan Dzagoev – ont réussi le coup qu’ils devaient opérer au Parc Saint-Jacques pour se relancer dans la course pour la qualification (1-2), mettant ainsi à mal toute certitude et toute perspective suisse de se reporter encore sur le Vieux Continent en 2018. Sera alors dauphin de Manchester United, quasiment qualifié (12 points), celui – entre Viktor Goncharenko et Raphaël Wicky – qui opérera le juste tournant lors des deux dernières journées des phases de groupe les 22 novembre et 5 décembre prochains.

L’UEFA Champions League était de retour au stade Saint-Jacques où le FC Bâle affrontait l’équipe lisboète, le SL Benfica. Les hommes de Raphaël Wicky, détrônés de leur place de leader, devaient se ressaisir après un début de saison compliqué. Bousculés en championnat et étouffés par Manchester United lors de la première journée de Champions League, le faux pas n’était donc pas permis pour les Bâlois. Mais la coupe aux grandes oreilles, célèbre pour ses nuits européennes riches en émotion, n’aura pas manqué de faire vibrer les supporters venus en nombre (34’111 spectateurs). Après onze matchs sans victoire pour le FC Bâle en UEFA Champions League, le 12e en aura valu la peine. Match en main, le FC Bâle aura réussi à faire vivre un véritable calvaire aux Portugais en infligeant une véritable « manita » sévère, mais amplement méritée (5-0).