Autre moment d’histoire le 4 juillet dernier lorsque la demi-finale des Swiss Super Seven’s à Lugano impose une rencontre inédite entre Stade Lausanne et les Switzers de Genève, deux clubs devenus historiques dans le microcosme du rugby en Suisse. La précédente et unique rencontre entre ces deux équipes n’avait eu lieu que le 28 novembre 1931, sur la plaine de Vidy à Lausanne, avant une longue traversée du désert. Voici les raisons…

Ils sont frère et sœur, partagent la même passion pour le rugby et sont tous deux capitaines de leurs clubs respectifs. Arnaud (20 ans) et Anne Thiébaud (25 ans) vivent une saison à destin croisé entre Stade Lausanne et l’Albaladejo. Quid du plus expérimenté, de la mieux préparée, de leur évolution respective dans les cadres variés de l’équipe nationale suisse ou de leurs ressentis sur les terrains de rugby, leur histoire (de famille et d’amitié) est racontée par ceux qui l’ont côtoyée au plus près… et par eux-mêmes.

Avusy, le petit poucet qui domine le favori lausannois ? Cette lecture est celle du commentateur non observateur. Quelques jours après la finale de Coupe de Suisse remportée par les Genevois (9-13) au stade Juan Antonio Samaranch de Vidy, l’invincibilité d’Avusy laisse le monde du rugby sous le charme tout autant qu’elle questionne l’issue d’une finale qui (logiquement peut-être) est revenue à l’équipe la plus expérimentée, celle qui avait le plus de métier. Au travers de ce match, l’on y voit sans doute le reflet d’un long travail mental et psychologique mené – et à mener encore – auprès de ces jeunes lausannois encore cruellement en manque de cran dans les instants décisifs. Bilan.

Stade Lausanne a sans doute cueilli ce week-end sa plus belle victoire de la saison en demi-finale de Coupe de Suisse face au lauréat 2017, Genève Plan-les-Ouates (19-27). Les hommes de Mario Bucciarelli, forts d’un groupe qui n’a jamais abandonné le moindre espoir de créer ce qui s’apparente à un exploit, ont réussi l’un de leurs grands objectifs de la saison: se qualifier pour la finale de Coupe à Lausanne. En effet, les festivités de l’ultime rencontre auront lieu le 29 juin prochain au stade Juan Antonio Samaranch dans le quartier de Vidy. UN complexe lausannois qui pourrait bien voir triompher une équipe… lausannoise. La deuxième équipe qualifiée sera déterminée le 14 avril entre l’actuelle formation de LNB Avusy et Hermance. Quant à PLO, l’heure est déjà à la reprise du championnat face à Grasshopper, une rencontre de première importance dans l’optique d’une qualification pour les play-offs.

Le XV atomique a été contraint de courber l’échine à deux reprises face à Stade Lausanne. En Excellence A, les Stadistes – qui ont pu bénéficié d’un réel coup de poker avec les quatre essais d’Henry Pharaony – l’ont emporté 10-40 face à CERN avant de dominer sur le fil la première équipe en LNA 15-19. Pas de meilleur augure pour les hommes de Yann Mauvoisin. En revanche, Mario Bucciarelli respire à une semaine de recevoir Hermance sur le terrain de Chavannes-près-Renens.

C’est une histoire d’amitié. Entre John Etheridge et Mario Bucciarelli, lesquels préparent un camp de formation à Macolin comme chaque année (l’année passée, il était dispensé également par Patrice Philippe, ancien responsable de la formation à Colovray), le courant passe. Mais si les deux sont d’excellents tacticiens, leur équipe diverge encore de beaucoup. À Colovray, ce dimanche, ce fut l’expérience contre la jeunesse, la discipline face à l’empressement, la rigueur face à la fébrilité. Le RC Nyon s’est imposé 37-10 face à Stade Lausanne mais les Lausannois (pour la plupart de moins de 21 ans) prouvent de semaine en semaine mériter leur place dans l’effectif. Et la rivalité fut de poids; en mêlée, les Stadistes n’eurent pas manqué de contester leurs adversaires.

Stade Lausanne a connu une troisième défaite en quatre matches de LNA ce samedi après-midi sur son terrain de Chavannes-près-Renens. Les hommes de Mario Bucciarelli ont très nettement galvaudé leurs chances de victoire face à l’Entente Neuchâtel-Yverdon au cours d’une seconde période très mal négociée (17-19). Pour le néo-promu, il s’agit ici des tout premiers points inscrits en LNA. De quoi véritablement lancer leur saison.

Le rugby à 7 va prendre une nouvelle tournure en Suisse après le titre européen des M18 de l’Edelweiss en deuxième division de l’Europe Trophy à Esztergom en Hongrie le 2 septembre dernier. Le club de LNA de Stade Lausanne a déjà pris une décision unanime entre son président Andrew Cummins, son entraîneur Mario Bucciarelli et son vice-Président André Pharaony de développer leur propre équipe de rugby à 7 à Lausanne. L’entreprise souhaite un vent d’émulation parmi les autres clubs de première division en Suisse. « Lausanne est la capitale olympique et le rugby à 7 est depuis quelques années un sport olympique. C’est l’occasion idéale d’en parler », assure alors le Président de l’ERL (École de Rugby de Lausanne), André Pharaony qui est aussi joueur dans la première équipe de Stade Lausanne. « Si plusieurs clubs se réunissent pour mettre en place un championnat de rugby à 7, cela veut dire que l’on va dans le bon sens », assure alors de son côté Jérôme Goudet, responsable de la Commission Technique de la Jeunesse (CTJ) à la FSR.