Lauréat d’un appel d’offre de la RTS, la websérie « Bip » sera diffusée ce mois de novembre sur la toile. Avec un format de 3 minutes par épisode, la série retrace les moments d’évasion de Marie (Marie Fontannaz), caissière d’un supermarché qui imagine la vie de ses clients, selon le contenu de leur caddie. Avec son réalisateur Vincent Bossel, nous avons évoqué dans les locaux d’ImaJack, producteur de « Bip », la genèse du projet qu’il a porté du haut de ses 22 ans, l’impact de la musique dans ses productions cinématographiques ainsi que son avenir.

Pour cette nouvelle année, le cinéma d’auteur joue une place prépondérante dans les programmes de la RTS. “Ondes de choc”, collection de quatre films inspirés de faits-divers et dirigés par le quatuor renommé de la production “Bande à part” présage une ligne de qualité et originale face aux séries américaines. À l’approche des votations du 4 mars, la RTS semble rappeler que ses productions ont une carte à jouer dans l’espace audiovisuel francophone.

Culinaires, cinématographiques ou visuels, les arts ont de nouvelles formes et sont moins hiérarchisés entre eux tant ils sont accessibles et critiquables par tous. Autrefois dominés par la littérature, l’architecture, le théâtre et la peinture dans les pays du Vieux Monde, l’art s’est démultiplié en art conceptuel (le surréalisme), cinématographique, de performance (sport, happening) et également graphique (le fanart, le dessin animé). Aujourd’hui, de nombreuses séries se positionnent comme art de raconter et émouvoir, dans un genre d’interprétation d’une très longue durée sur des thématiques historiques ou actuelles. Raconter n’a jamais été aussi vivant et réaliste.