Faire feu avec six buteurs différents ! Voilà une abondance dont on n’avait plus vu la couleur depuis plusieurs mois. L’Équipe de Suisse a effacé la pâle figure démontrée à Athènes vendredi dernier (victoire 1-0) en régalant le public de la Swissporarena de six buts face à la – modeste ? – équipe du Panama. Les hommes de Vladimir Petkovic ont passé en revue leurs connaissances footballistique face, cette fois, à une qualifiée pour la Coupe du Monde en Russie de juin. Qui sera du voyage ? Rien n’est moins sûr qu’à la présente heure.
Russie
La Suisse ira en Russie au mois de juin prochain. Qualifiés face à l’Irlande du Nord en match retour des barrages qualificatifs pour la Coupe du Monde 2018, les hommes de Vladimir Petkovic ont passé à quatre le nombre de phases finales d’un mondial disputées consécutivement par la Suisse; la onzième de son histoire. La liesse a entouré toute la soirée le Parc Saint-Jacques de Bâle où joueurs et supporters ont fêté l’accomplissement d’une longue campagne au travers de l’Europe. Valon Behrami s’est montré satisfait en zone mixte. Il a aussi pris le temps de se livrer sur sa santé.
C’est désormais officiel ! L’Équipe de Suisse s’est qualifiée pour la Coupe du Monde 2018 en Russie au bénéfice de son match nul (0-0) face à l’Irlande du Nord en match retour des barrages. Au Parc Saint-Jacques de Bâle, les hommes de Vladimir Petkovic ont su préserver le maigre avantage du match aller à Belfast (0-1). Retour sur un match indécis et une campagne de qualification riche en émotions.
Du Windsor Park, Belfast (Irlande du Nord)
De la sérénité, des murmures et du charmant silence à Belfast. Au bord de la Lagan, à la découverte du Titanic Quarter, l’on croirait tombée une douce harmonie sur les rives du fleuve, là où s’entrecroisent lumières peu abondantes et reflets nocturnes. Pourtant, au loin, Donegall Avenue, Michael O’Neill et Vladimir Petkovic ne se font aucune concession par conférences de presse interposées. L’heure est plus grave qu’elle n’y parait. À Belfast.
L’Équipe de Suisse connaît désormais son adversaire pour les barrages de la Coupe du Monde 2018. Elle se déplacera à Belfast le 9 novembre avant de jouer son va-tout lors du retour à Bâle le 12 novembre à 18 heures. L’Irlande du Nord n’est sans doute pas le pire des tirages possibles – alors qu’ils ont connu leur dernière participation pour une Coupe du Monde qu’en 1986. Mais certainement, les hommes de Michael O’Neill auront leur coup à jouer dans un aller-retour plus qu’indécis. Si Vladimir Petkovic rappelle les 27 points issus du groupe de qualification, le sélectionneur nord-irlandais, ancien coach des Shamrock Rovers, connaît ses atouts pour défier la Nati sur son territoire.
De l'Estádio da Luz, Lisbonne (Portugal)
Après une campagne de qualification irréprochable, il était temps de braquer les projecteurs sur la « finalísima » annoncée entre le Portugal et la Suisse. Neufs victoires, aucune défaite, tel était le bagage fièrement emmené par la Nati à l’Estádio da Luz de Lisbonne. Dans une ambiance hostile, la Nati a tenté de réaliser l’impensable, éclipser le Portugal et sa star Cristiano Ronaldo. Mais si les hommes de Vladimir Petković sont parvenus à sécher le Portugais, elle n’aura malheureusement pas réussi à remplir son objectif. En effet, l’autogoal du défenseur Johan Djourou, aura définitivement enterré les élans suisses. Même si la Suisse se voit reléguée à une deuxième place malchanceuse, elle aura néanmoins le droit de se rattraper lors des barrages au mois de novembre prochain.
De l'Estádio da Luz, Lisbonne (Portugal)
L’Équipe de Suisse a perdu sa « finalissima » de Lisbonne (2-0). Le Portugal de Cristiano Ronaldo connaîtra donc la Coupe du Monde 2018 en Russie alors que les hommes de Vladimir Petkovic seront finalement départagés lors des barrages les 9 et 14 novembre prochains. Si le tirage au sort du futur adversaire des Suisses aura lieu à Zürich le 17 octobre prochain, une chose est sûre: la Nati devra offrir meilleur visage que celui démontré à l’Estádio da Luz ce mardi soir.
De l'Estádio da Luz, Lisbonne (Portugal)
On y est ! À 24 heures de la décision finale dans le groupe B des qualifications à la Coupe du Monde 2018 en Russie, la hache de guerre a été déterrée, proprement. Quelque deux heures après la conférence de presse de Fernando Santos à l’Estádio do Sport Lisboa e Benfica, Vladimir Petkovic s’est présenté – même si quelque peu évasif – avec une conviction certaine devant la presse, à l’heure de répondre une dernière fois aux sollicitations de hagards journalistes restés dans l’expectative lors de leur voyage en capitale portugaise. Une chose est sûre – tirée des propos du Mister – la philosophie de jeu restera immuable à l’heure de se confronter aux Champions d’Europe en titre.