• Vladimir Petkovic officiellement nommé entraîneur des Girondins de Bordeaux. En hommage à ses sept belles années à la tête de la Nati, relisez notre webrevue “Good Luck Vladimir”.

Ce recueil est celui d’un travail de longue durée, passé au travers d’expériences diverses, au cœur du jeu et des émotions vécues au travers de l’Europe. Une petite équipe engagée au soutien de l’Équipe de Suisse de pied en cap des qualifications pour la Coupe du Monde 2018 en Russie. Au plus près des joueurs et des cadres de l’équipe nationale helvétique, nous avons tenu à écrire à notre manière l’histoire qui est celle d’une entière nation.

La Suisse ira en Russie au mois de juin prochain. Qualifiés face à l’Irlande du Nord en match retour des barrages qualificatifs pour la Coupe du Monde 2018, les hommes de Vladimir Petkovic ont passé à quatre le nombre de phases finales d’un mondial disputées consécutivement par la Suisse; la onzième de son histoire. La liesse a entouré toute la soirée le Parc Saint-Jacques de Bâle où joueurs et supporters ont fêté l’accomplissement d’une longue campagne au travers de l’Europe. Valon Behrami s’est montré satisfait en zone mixte. Il a aussi pris le temps de se livrer sur sa santé.

Du Windsor Park, Belfast (Irlande du Nord)

L’Irlande du Nord de Michael O’Neill est en mauvaise posture pour son match retour des barrages pour la Coupe du Monde 2018 en Russie. Mais elle n’est pas encore battue; la Green and White Army, portée par son capitaine Steven Davis, ses attaquants Josh Magennis et Kyle Lafferty, les frères Evans (Jonny et Corry) ou encore par son gardien (sept fois invaincu en phase de groupe) Michael McGovern rêve de renverser la tendance au Parc Saint-Jacques. Et cela n’est pas impossible. Dernier tour d’horizon avant l’ultime assaut.

Du Windsor Park, Belfast (Irlande du Nord)

L’Équipe de Suisse a fait un premier pas pour la qualification à la Coupe du Monde 2018 en Russie. En dominant l’Irlande du Nord au Windsor Park de Belfast (0-1) sur un pénalty sifflé par erreur et transformé par le latéral droit du Milan AC Ricardo Rodriguez, les hommes de Vladimir Petkovic n’auront désormais qu’à conclure au Parc Saint-Jacques de Bâle dimanche soir. Mais si la Suisse ira en Russie, sa qualification sera sans doute marquée par quelques mythes.

Du Windsor Park, Belfast (Irlande du Nord)

De la sérénité, des murmures et du charmant silence à Belfast. Au bord de la Lagan, à la découverte du Titanic Quarter, l’on croirait tombée une douce harmonie sur les rives du fleuve, là où s’entrecroisent lumières peu abondantes et reflets nocturnes. Pourtant, au loin, Donegall Avenue, Michael O’Neill et Vladimir Petkovic ne se font aucune concession par conférences de presse interposées. L’heure est plus grave qu’elle n’y parait. À Belfast. 

L’Équipe de Suisse connaît désormais son adversaire pour les barrages de la Coupe du Monde 2018. Elle se déplacera à Belfast le 9 novembre avant de jouer son va-tout lors du retour à Bâle le 12 novembre à 18 heures. L’Irlande du Nord n’est sans doute pas le pire des tirages possibles – alors qu’ils ont connu leur dernière participation pour une Coupe du Monde qu’en 1986. Mais certainement, les hommes de Michael O’Neill auront leur coup à jouer dans un aller-retour plus qu’indécis. Si Vladimir Petkovic rappelle les 27 points issus du groupe de qualification, le sélectionneur nord-irlandais, ancien coach des Shamrock Rovers, connaît ses atouts pour défier la Nati sur son territoire. 

De l'Estádio da Luz, Lisbonne (Portugal)

Après une campagne de qualification irréprochable, il était temps de braquer les projecteurs sur la « finalísima » annoncée entre le Portugal et la Suisse. Neufs victoires, aucune défaite, tel était le bagage fièrement emmené par la Nati à l’Estádio da Luz de Lisbonne. Dans une ambiance hostile, la Nati a tenté de réaliser l’impensable, éclipser le Portugal et sa star Cristiano Ronaldo. Mais si les hommes de Vladimir Petković sont parvenus à sécher le Portugais, elle n’aura malheureusement pas réussi à remplir son objectif. En effet, l’autogoal du défenseur Johan Djourou, aura définitivement enterré les élans suisses. Même si la Suisse se voit reléguée à une deuxième place malchanceuse, elle aura néanmoins le droit de se rattraper lors des barrages au mois de novembre prochain.

De l'Estádio da Luz, Lisbonne (Portugal)

L’Équipe de Suisse a perdu sa « finalissima » de Lisbonne (2-0). Le Portugal de Cristiano Ronaldo connaîtra donc la Coupe du Monde 2018 en Russie alors que les hommes de Vladimir Petkovic seront finalement départagés lors des barrages les 9 et 14 novembre prochains. Si le tirage au sort du futur adversaire des Suisses aura lieu à Zürich le 17 octobre prochain, une chose est sûre: la Nati devra offrir meilleur visage que celui démontré à l’Estádio da Luz ce mardi soir.