C’est une histoire d’amitié. Entre John Etheridge et Mario Bucciarelli, lesquels préparent un camp de formation à Macolin comme chaque année (l’année passée, il était dispensé également par Patrice Philippe, ancien responsable de la formation à Colovray), le courant passe. Mais si les deux sont d’excellents tacticiens, leur équipe diverge encore de beaucoup. À Colovray, ce dimanche, ce fut l’expérience contre la jeunesse, la discipline face à l’empressement, la rigueur face à la fébrilité. Le RC Nyon s’est imposé 37-10 face à Stade Lausanne mais les Lausannois (pour la plupart de moins de 21 ans) prouvent de semaine en semaine mériter leur place dans l’effectif. Et la rivalité fut de poids; en mêlée, les Stadistes n’eurent pas manqué de contester leurs adversaires.
RC Nyon
En dominant de bout en bout le Lausanne Université Club (7-41), les Pirates de Nyon se sont régalés. C’est une bouffée d’air après leur lourde défaite 40 à 20 la semaine précédente contre Genève.
Les hommes d’Éric Andreu ont pleinement réussi leur match au sommet face au RC Nyon samedi après-midi au Centre Sportif des Cherpines. Prenant les devants assez tôt dans la rencontre, grâce aussi à la bonne forme de leur ailier Olivier Von der Weid (3 essais), les Chevaliers ont ensuite parfaitement gardé le cap pour dominer les Pirates 40-20. Pour le RC Nyon et son entraîneur Patrice Philippe, il s’agit de la première défaite de la saison après cinq journées de championnat. Avec les succès à Lausanne de Grasshopper (contre Stade Lausanne, 20-9) et de Hermance (contre le LUC, 19-17), la LNA promet grand suspense. Voir également la galerie photo de 100 images de la rencontre.
Belle initiation au Top 14 au stade de Colovray à Nyon samedi après-midi. Le champion suisse de LNA en titre, le RC Nyon a été l’hôte généreux de la rencontre de préparation entre le néo-promu dans l’élite française, l’US Oyonnax et le dernier vainqueur du Challenge européen, le Stade Français de Paris. Retrouvez les interviews exclusives à Olivier Azam (entraîneur adjoint), Pascal Papé (ancien capitaine du XV de France et responsable de l’Académie) du Stade Français et Jamie Cudmore (ancien deuxième ligne de l’équipe nationale du Canada) de l’US Oyonnax. Une rencontre qui a tenu toutes ses promesses, lors de laquelle tous les contingents ont pu être testés, les plus jeunes de l’Académie se mêlant aux plus expérimentés. Au final, un résultat serré, 30-28 (16-9 à la mi-temps) remporté à l’arraché par les Bugistes et une journée de fête où frontaliers et locaux ont partagé une passion commune.
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À deux semaines de la reprise du Top 14, Oyonnax a invité à Nyon le Stade Français pour un match amical afin que le promu se remette dans le bain de la première division. Environ 3 500 spectateurs se sont régalés lors de ce match très disputé et agréable à suivre. Revivre le match en images. Les interview complètes.
Lors d’un match très physique où toutes les séquences de jeu ont compté, Nyon s’est défait 16 à 8 du Lausanne Université Club (LUC) grâce à la botte de Maans Dye, un essai de Gaillard et une grande solidarité dans les rucks. Fin de compétition pour le LUC, qui n’a pas trouvé de recette pour déjouer les Pirates, qui les ont défait trois fois cette saison.
À Nyon, les Chevaliers genevois sont sortis nets vainqueurs de la demi-finale (23-37) de Coupe Suisse. Le score, lourd contre Nyon, souligne les lacunes défensives puisqu’ils ont encaissé six essais dont trois fautes de plaquages ratés. Irréguliers, les Pirates ont déjoué (0-17) puis joué (23-24) avant de craquer tandis que les Genevois ont été plus constants (trois essais par mi-temps). « Un manque d’envie, sur l’agressivité ou dans les plaquages », lâche avec déception John Etheridge, l’un des coachs nyonnais très autoritaire. Voir également la galerie photo du match.
Face à 763 spectateurs, Servette a battu Nyon 33 à 17 au terme d’un match synonyme de fête du rugby romand. « Le tournant du match, c’est lorsqu’il y a 14 à 3 pour Servette et qu’on obtient une pénalité qu’on doit tenter, or ne nous le faisons pas », commente l’entraîneur nyonnais Patrice Philippe. « En touche, on perd le ballon sur notre lancer et on prend un essai de contre. On se retrouve à 21 à 3 et c’est devenu très compliqué. »