Nicao a 34 ans. Artiste encore méconnu de la scène hip-hop en Allemagne, comme en Suisse, il pourrait bien incarner le futur du rap germanophone outre-Sarine. Proche stylistiquement du rap incarné par Cro en Allemagne, il a sans doute le potentiel de réinventer son style sur la scène suisse. Son premier EP, disponible sur plusieurs plateformes, s’appelle «Pessimist ». Et il vaut le détour.
Rap
Entre composition de musiques pour pièces de théâtre et bandes originales pour court-métrages, le duo Psycho Weazel est surtout un surdoué de musique électronique d’un vieux genre, rustre et lascive, un peu dark house sur les bords. Leur style ressemble au duo The Blaze ou à Jean Tonique, tout en s’inspirant du genre Selector. Ils sont depuis quelques années sous les projecteurs à Neuchâtel et dans l’ensemble de la Suisse romande. À découvrir absolument.
Arsène Passamani (alias Senar) est un jeune homme de 21 ans, passionné de sport et de musique et gorgé de talent, tant pour l’un que pour l’autre. Sur les hauteurs du Léman, à Riex, petit bourg en plein vignoble entre Lausanne et Épesses, il dévoile, en ce mois de mai, “L’aimant”, un dix-titres en hommage à sa région natale. Un vent de fraîcheur vient nous caresser en plein printemps.
C’est l’une des programmations les plus attendues du grand public. Précédant les files de festivaliers à la recherche du précieux sésame mercredi prochain, Daniel Rossellat et son équipe de programmateurs annonçaient, ce mardi, les têtes d’affiches qui feront vibrer la plaine de l’Asse en juillet. Damso, Lomepal, Angèle ou encore Shaka Ponk: si l’inédit vient à manquer au sein d’un panel qui fait une fois de plus la part belle à la scène rap et hip-pop, les organisateurs ont le mérite de s’inscrire dans l’air du temps et de séduire la jeune génération.
Ils furent ensemble accompagnés de leur brass band, les Américains The Roots mardi soir au Stravinski et les Toulousains Funky Style Brass au “Music in the Park” dimanche soir avec, chacun, dans leurs cordes – ou leurs cuivres – un instrument phare: le soubassophone constitutif des plus grandes fanfares. Un instrument, à l’allure imposante, mais si accommodant qu’il s’est prêté à la variété des genres au Montreux Jazz Festival, du rap typiquement américain, passant par un hip-hop allégé version française, jusqu’à y retrouver des tonalités plus funk, zouk et jazz sous la cape décalée du collectif toulousain. Tour d’horizon.
Après Casey et Youssoupha & Crew Peligrosos, c’est au tour de Kery James de fouler, pour la toute première fois de sa carrière, les planches du Montreux Jazz Festival. Attendu avec grande impatience, le public du Lab a du prouver au rappeur aux 700’000 disques vendus qu’il était encore chaud bouillant. Attention : il va y avoir du sport.
En première partie de Youssoupha et Kery James, Casey a chauffé à bloc la scène du Jazz Lab. La jeune rappeuse hardcore est impressionnante de par son flow tranchant mais aussi parce qu’elle est l’une des seules représentantes féminines reconnues dans un univers que l’on colle le plus souvent à la gente masculine. Retour sur son set.
Soirée rap au Lab. Rap historique, américain, rude, mais porteur de sens. Enfants des Etats-Unis, A$AP Ferg, Ty Dolla $ign et Young Thug ont distillé leur pluralisme musical tout au long de la soirée du 4 juillet dans cette salle, autrement perçue laboratoire. Lab car ces trois talents appartiennent à la relève talentueuse des prédécesseurs du genre tels Tupac Shakur, André 3000 ou encore The Notorious B.I.G. Retour sur une soirée riche au Lab.