L’étape de Formule E dispensée dans le Berne fédérale le week-end dernier a identifié certaines des failles persistantes au sein de la discipline, créée en 2014. Loin des polémiques exogènes à la recherche pour l’innovation d’une mobilité dictée par l’électrique, l’amélioration des dispositifs de course pour les saisons à venir promet à cette nouvelle formule un avenir prometteur. Et en cela, le Swiss e-Prix en aura contribué à la définition. Voici comment.
Nissan e.Dams
Halo de sécurité, batterie améliorée, freins de type by-wire, système de transmission simplifié et châssis redessiné par Spark, la monoplace GEN2 (deuxième génération) a frappé un grand coup dans le monde automobile cette année, pour la cinquième saison de Formule E. Peu silencieuse (80 décibels, 60 de moins qu’une F1) contrairement à la croyance populaire, la série répond toujours plus à d’énormes défis techniques et écologiques, ne serait-ce qu’en termes de récupération d’énergie. À un mois de l’E-Prix de Berne, l’occasion d’en discuter avec le pilote suisse Sébastien Buemi (Nissan e.Dams).