Symbole de la francophonie, l’humoriste français de 23 ans Roman Frayssinet, élevé en banlieue parisienne et devenu confirmé à Montréal, a proposé un sketch inédit jeudi soir au Montreux Comedy Festival. Rencontre lors d’une interview inopinée et plaisante.
Montreux
Cinq galas, aucun spectacle solo, des humoristes francophones et anglophones, un web studio du côté du off. C’est un Montreux Comedy Festival resserré mais éclectique qui attend le public du 30 novembre au 4 décembre.
Le président du Montreux Jazz Festival, Mathieu Jaton, a fait part, un peu en avance lors de sa conférence de presse de clôture des festivités, de son bilan émotionnel sur la 51e édition du festival qui aura duré du 30 juin au 15 juillet 2017. Sans revenir en profondeur sur les plus grands moments – bons ou moins bons – de la quinzaine, le CEO de l’organisation a défendu une année « dense et complexe » et où Montreux, en lieu de villégiature, a encore une fois invité son public dans « le salon du jazz » international. Fort de ses expériences et de ses sensations de plénitude, Mathieu Jaton est revenu pour leMultimedia.info sur ce qui fait de Montreux, sa grandeur d’âme créatrice et si innovante. Entretien.
Ils furent ensemble accompagnés de leur brass band, les Américains The Roots mardi soir au Stravinski et les Toulousains Funky Style Brass au “Music in the Park” dimanche soir avec, chacun, dans leurs cordes – ou leurs cuivres – un instrument phare: le soubassophone constitutif des plus grandes fanfares. Un instrument, à l’allure imposante, mais si accommodant qu’il s’est prêté à la variété des genres au Montreux Jazz Festival, du rap typiquement américain, passant par un hip-hop allégé version française, jusqu’à y retrouver des tonalités plus funk, zouk et jazz sous la cape décalée du collectif toulousain. Tour d’horizon.
Après la prestation de la talentueuse Casey, c’est au tour du rappeur Youssoupha d’investir la scène du Lab pour son deuxième passage montreusien. Mais le natif de Kinshasa n’est pas venu tout seul. Il était accompagné du groupe colombien Crew Peligrosos. Ils nous offrent un set à la croisée des influences d’Amérique latine, d’Afrique centrale et d’Occident.
En première partie de Youssoupha et Kery James, Casey a chauffé à bloc la scène du Jazz Lab. La jeune rappeuse hardcore est impressionnante de par son flow tranchant mais aussi parce qu’elle est l’une des seules représentantes féminines reconnues dans un univers que l’on colle le plus souvent à la gente masculine. Retour sur son set.
La formation italienne Bomba Titinka s’est produite sur la scène du “Music in the Park” vendredi soir au Parc de Vernex à l’occasion de la 51e édition du Montreux Jazz Festival. Cinq garçons et une fille dans le vent qui ont rapproché, une heure durant, les deux genres parallèles du swing et de l’électro. De plus, le groupe, initialement composé de cinq membres, a invité spécialement pour l’occasion Gianmaria Ito Dazzi au saxophone ténor et soprano incurvé, dans l’entreprise de perfection d’une identité si personnelle. Rencontre avec le groupe quelques heures avant leur concert à Montreux.
Première scène pour la jeune artiste genevoise qui nous livre, en avant première, quelques morceaux de son nouvel album EGO à paraître en octobre. Loin de s’enfermer dans une étiquette reggae et soul, la jeune femme évolue vers d’autres horizons.