C’est désormais officiel ! L’Équipe de Suisse s’est qualifiée pour la Coupe du Monde 2018 en Russie au bénéfice de son match nul (0-0) face à l’Irlande du Nord en match retour des barrages. Au Parc Saint-Jacques de Bâle, les hommes de Vladimir Petkovic ont su préserver le maigre avantage du match aller à Belfast (0-1). Retour sur un match indécis et une campagne de qualification riche en émotions.

Du Windsor Park, Belfast (Irlande du Nord)

L’Irlande du Nord de Michael O’Neill est en mauvaise posture pour son match retour des barrages pour la Coupe du Monde 2018 en Russie. Mais elle n’est pas encore battue; la Green and White Army, portée par son capitaine Steven Davis, ses attaquants Josh Magennis et Kyle Lafferty, les frères Evans (Jonny et Corry) ou encore par son gardien (sept fois invaincu en phase de groupe) Michael McGovern rêve de renverser la tendance au Parc Saint-Jacques. Et cela n’est pas impossible. Dernier tour d’horizon avant l’ultime assaut.

Du Windsor Park, Belfast (Irlande du Nord)

L’Équipe de Suisse a fait un premier pas pour la qualification à la Coupe du Monde 2018 en Russie. En dominant l’Irlande du Nord au Windsor Park de Belfast (0-1) sur un pénalty sifflé par erreur et transformé par le latéral droit du Milan AC Ricardo Rodriguez, les hommes de Vladimir Petkovic n’auront désormais qu’à conclure au Parc Saint-Jacques de Bâle dimanche soir. Mais si la Suisse ira en Russie, sa qualification sera sans doute marquée par quelques mythes.

Du Windsor Park, Belfast (Irlande du Nord)

De la sérénité, des murmures et du charmant silence à Belfast. Au bord de la Lagan, à la découverte du Titanic Quarter, l’on croirait tombée une douce harmonie sur les rives du fleuve, là où s’entrecroisent lumières peu abondantes et reflets nocturnes. Pourtant, au loin, Donegall Avenue, Michael O’Neill et Vladimir Petkovic ne se font aucune concession par conférences de presse interposées. L’heure est plus grave qu’elle n’y parait. À Belfast. 

L’Équipe de Suisse connaît désormais son adversaire pour les barrages de la Coupe du Monde 2018. Elle se déplacera à Belfast le 9 novembre avant de jouer son va-tout lors du retour à Bâle le 12 novembre à 18 heures. L’Irlande du Nord n’est sans doute pas le pire des tirages possibles – alors qu’ils ont connu leur dernière participation pour une Coupe du Monde qu’en 1986. Mais certainement, les hommes de Michael O’Neill auront leur coup à jouer dans un aller-retour plus qu’indécis. Si Vladimir Petkovic rappelle les 27 points issus du groupe de qualification, le sélectionneur nord-irlandais, ancien coach des Shamrock Rovers, connaît ses atouts pour défier la Nati sur son territoire.