Ils sont deux: un jeune homme, une jeune femme et chantent en français. En toute simplicité, cela ferait une belle composition d’accroche pour présenter Baron.e. Faustine Pochon et Arnaud Rolle (tous deux 24 ans) ont beau faire feu contre tout spécifique et déterminisme, comme le style de leur musique – un condensé d’électro et de pop taillé jeunesse qui empoigne les tracasseries de leur génération –, que l’on vient finalement à manquer de qualificatif pour les introduire simplement et sans redondance. Une chose est sûre néanmoins: leur notoriété toute fraîche le dispute à leur humble fraîcheur.

Il s’inspire de M83, de Selah Sue et d’Yvan Franel, entre autres. Léo de Riedmatten est un multi-instrumentiste, artiste transversal et entrepreneur d’un style qui outrepasse les frontières du réel. De la pop-électro à la néo-soul, de la batterie au piano, de la musique au film, le Valaisan de 24 ans, batteur des Stevans, vagabonde un peu où le vent le mène. Et les bourrasques font parfois bien les choses…

“Time Machinery” est un court-métrage entièrement pensé et écrit par Mei Fa Tan; le propos est pourtant bien ténébreux. La jeune réalisatrice nyonnaise a déconfiné dernièrement ce projet de belle intelligence, deux ans après sa finalisation. Jouant entre différents codes – ceux de la science-fiction et du film dramatique –, elle a mis en abîme un sujet des plus insondables pour l’être humain tel que constitué: la démence, la folie, la maladie d’Alzheimer. Et la réussite est, une nouvelle fois, intacte. Le film est disponible sur la toile depuis le 23 avril dernier.

Le 5 mars dernier, la reine du rap kényan Muthoni Drummer Queen (36 ans) a sorti son dernier clip vidéo “Power”, entièrement réalisé par la Nyonnaise Mei Fa Tan. Un court-métrage poignant, riche en symbolique, qui met la femme – dans sa splendeur, sa nudité et son courage – au cœur de l’argument artistique. Sans oublier que, dans le titre chanté, la puissance des mots égale hautement celle du message socio-politique qu’ils souhaitent traduire. « Le rap est une technique qui place le texte et les mots au centre de l’attention. C’est de la poésie mouvante. Par le rap, l’on peut se permettre de créer une escalade de niveaux, jouer avec les métaphores et se sentir vraiment fort en les prononçant. » Dans le contexte, cela s’avère parfaitement adapté.

La candidature sur dossier à laquelle s’est prêtée en 2018 l’artiste auprès de la production Picture My Music de Mei Fa Tan – laquelle projette depuis six ans d’illustrer une musique choisie, parmi 140 projets, par la réalisation d’un clip vidéo – ne reflète en réalité que le versant actuel de la progression artistique de Yael Miller. Mais celui-ci n’a pas été le plus anodin non plus. Pour s’en rendre compte, en revanche, il convient de repartir un peu plus loin dans la vie – et la carrière – musicale de cette artiste aux racines israéliennes.

Un peu plus de trois ans après son dernier album avec son groupe Orioxy en 2015 et à peine quelques mois après la sortie officielle de son premier opus en solo 00-08, Yael Miller dévoile en ce 8 mars, journée internationale de lutte des femmes, le nouveau clip vidéo du titre Angry, réalisé par la Nyonnaise Mei Fa Tan. À nouveau pensé comme un véritable court-métrage aux signifiants nombreux, la réalisatrice et instigatrice de la production Picture My Music dévoile, elle aussi en ce jour, un énième travail de très haute portée.

Le chanteur et guitariste KAY JAM présente ce mercredi son tout premier clip vidéo “Light in the Dark”, réalisé par la réalisatrice lausannoise Mei Fa Tan. Le titre de l’artiste Julien Cambarau (de son vrai nom) avait déjà vu le jour en septembre dernier. Il s’agit alors là du tout premier projet en solo du jeune talent de 27 ans qui s’était illustré auparavant en tant guitariste et bassiste pour plusieurs groupes de la région romande. Après “Light in the Dark”, deux autres titres sont encore attendus prochainement en prévision d’un album et en vue d’une série de concerts prévus pour 2019.

“PTTFLR”, le titre de Fabe Gryphin primé à la cinquième édition du Music Video Contest en 2017, a une signification propre: petite fleur. Un mélange de R’n’B, hip-hop et de musique alternative que l’artiste présente sous une voilure toute nouvelle, son clip vidéo réalisé par Mei Fa Tan, créatrice du concours. Un clip épuré, dévoilé en avant-première le 24 février aux Hivernales à Nyon et officiellement sorti ce mercredi 28 février.