La Ruche est cet espace si dissimulé sur le terre-plein du Paléo Festival que tous les festivaliers l’ont déjà découvert un jour ou l’autre, lors de ces onze dernières éditions. Patrick Chambaz, son initiateur, a tenu bon tous les obstacles pour rendre à cet écrin, la reconnaissance dont il mérite, pour donner à l’art de rue la publicité qu’elle n’a jamais eue. L’épopée a commencé en 1989, lors de la dernière édition du Paléo sur la prairie de Colovray; à l’époque, il n’y avait pas d’espace aménagé mais une première troupe, les Crazy Idiots, qui allait marquer de son empreinte une nouvelle collaboration entre la musique et le circassien. Voilà plus de 25 ans que le projet continue à passionner les plus curieux festivaliers du Paléo. Une belle histoire…

Maarten Devoldere est un artiste qui ne s’arrête jamais. Cela fait maintenant quelques années que le frontman de Balthazar s’est lancé dans un projet solo, Warhaus. Avec un premier opus en 2016, le Belge a enchaîné avec une seconde galette en 2017. Prolifique, ce dandy-crooner n’en a pourtant pas fini avec Balthazar puisqu’un nouvel opus devrait pointer le bout de son nez dans quelques mois. Avant son concert au Paléo, le song-writter de Warhaus a bien voulu revenir sur son parcours, ses influences, et son rapport à l’écriture.

Lors de traditionnelle conférence de presse d’ouverture du Festival, le Paléo a amorcé sa 42e édition à La Ruche, recoin actif et vitrine sensationnelle du cirque et de l’art de la rue qui fête cette année les dix ans de présence sur le terrain de l’Asse. Reportant l’effort pour cultiver à chaque édition la créativité des structures et l’urbanisme du terrain, Daniel Rossellat n’a pas été sans rappeler la qualité d’accueil de son festival. Puis, au terme de la conférence de presse, s’ensuivit, comme de coutume, la visite du terrain. Exploration sur les nouveautés de la volée 2017.