Attendue comme le reliquat d’une époque révolue, la formation étiquetée « grunge » a livré aux fans venus en nombre un « special evening ». Dans la même veine que son mémorable « Unplugged » deux décennies plus tôt, Alice in Chains proposait, pour sa première venue sous les palmiers montreusiens, une version acoustique de ses plus grands tubes sans oublier quelques titres récents. Sous la ferveur et l’émotion d’une salle comblée par la présence de ses idoles qui contraste quelque peu avec un set plutôt minimaliste, Cantrell et sa bande livrent une belle prestation intimiste.
Jazz
Ce sont sous les voix suaves de Tamino et Flèche Love, que l’assistance découvre les lines-up du 52e Montreux Jazz Festival. Destinés à un avenir prometteur, à l’instar des jeunes protégés du festival Rag’n’Bone Man ou encore Jamie Cullum – ces derniers programmés à l’Auditorium Stravinski les 1er et 13 juillet –, les artistes parfont leur relation avec le MJF. Et à ce titre, « plus que des découvertes, je préfère parler de coups de cœur », affirme le CEO Mathieu Jaton.
“PTTFLR”, le titre de Fabe Gryphin primé à la cinquième édition du Music Video Contest en 2017, a une signification propre: petite fleur. Un mélange de R’n’B, hip-hop et de musique alternative que l’artiste présente sous une voilure toute nouvelle, son clip vidéo réalisé par Mei Fa Tan, créatrice du concours. Un clip épuré, dévoilé en avant-première le 24 février aux Hivernales à Nyon et officiellement sorti ce mercredi 28 février.
Ils furent ensemble accompagnés de leur brass band, les Américains The Roots mardi soir au Stravinski et les Toulousains Funky Style Brass au “Music in the Park” dimanche soir avec, chacun, dans leurs cordes – ou leurs cuivres – un instrument phare: le soubassophone constitutif des plus grandes fanfares. Un instrument, à l’allure imposante, mais si accommodant qu’il s’est prêté à la variété des genres au Montreux Jazz Festival, du rap typiquement américain, passant par un hip-hop allégé version française, jusqu’à y retrouver des tonalités plus funk, zouk et jazz sous la cape décalée du collectif toulousain. Tour d’horizon.
Première scène pour la jeune artiste genevoise qui nous livre, en avant première, quelques morceaux de son nouvel album EGO à paraître en octobre. Loin de s’enfermer dans une étiquette reggae et soul, la jeune femme évolue vers d’autres horizons.
Le début de soirée à l’Auditorium Stravinski, en partie inspiré par l’annulation de la tournée européenne d’Emeli Sandé, a vu se produire deux artistes à la soul légère et sentimentale, triturée dans des directions aussi inédites qu’insolites. La jeune Lausannoise de 19 ans, Imelda Gabs, trouvait – en l’absence malheureuse de la chanteuse britannique – sa première occasion de se produire sur la scène première du Montreux Jazz Festival, en première partie de Lianne La Havas. Une surprise qui a d’autant plus conquis le public au style arraché d’une soul gracieuse et élégante interprétée, chacune à sa manière, dans des dispositions diverses mais toutes deux sous le modèle de l’acoustique.
Ô Montreux, douce Montreux Imaginons-nous éveiller nos sens au contact de cet inouï turquoise. Réveillons nos consciences face […]
Le Montreux Jazz Festival a tiré sa 50e révérence ce samedi soir avec une programmation des plus tentaculaires de sa quinzaine. Les 50 ans de Zappa, suivis des Deep Purple au Stravinski, couplés par une soirée électro auréolée au Lab, Montreux a tiré le fier bilan de sa 50e édition.