À Montreux, le pas de grâce. Né à Gratosoglio, dans un quartier administratif de la ville de Milan, d’un père égyptien et d’une mère sarde, Alessandro Mahmood a fait de la musique – comme souvent – sa ligne d’échappement d’une enfance coupée par l’abandon de son père à l’âge de 5 ans. Révélé en Italie grâce à sa victoire au 69e Festival de San Remo, puis vice-champion de l’Eurovision à Tel-Aviv dans la foulée en mai, l’artiste a connu une ascension fulgurante; disque d’or en Espagne et numéro un des charts en Israël avec son titre Soldi. Aujourd’hui, l’artiste se révèle pas à pas… et celui du Montreux Jazz Festival en était un grand.
Italie
Du Stadio Olimpico, Rome (Italie)
Lea Sprunger a repris ce jeudi la compétition en extérieur. Après une inflammation à un nerf lombaire qui lui a contraint de déclarer forfait pour le meeting de Oordegem (Belgique) fin mai, elle s’est classée mauvaise 9e des 400 mètres haies du meeting Golden Gala Pietro Mennea de Rome, comptant pour la quatrième étape de la Diamond League. Peu rassurée jeudi soir – notamment dans le retard de préparation concédé à ses adversaires –, la Nyonnaise planifiera rigoureusement ses prochaines sessions entre Lausanne et Arnhem. Elle sera également alignée au meeting d’Oslo jeudi soir avant Athletissima le 5 juillet, où elle souhaite atteindre un état de forme nettement amélioré.
Le chanteur et acteur napolitain Nino D’Angelo était de retour en Suisse romande après de nombreuses années. Un moyen de réunir toute la communauté italienne dans le théâtre de Beaulieu le premier mars dernier et de raviver les souvenirs des étés ensoleillés des années 80. Nino D’Angelo s’est ensuite arrêté à Zürich et se présentera à Bâle le 30 mars.
De nombreux grands athlètes de la natation mondiale étaient absents des Championnats du Monde en petit bassin à Hangzhou en Chine. Si la plupart se révèlent moins performants sur le bassin de 25 mètres, d’autres avouent nourrir des objectifs prioritaires sur le grand bassin. Katie Ledecky, Adam Peaty, Sarah Sjöström et avec eux, une grande partie de la natation française et britannique avaient décidé de passer leur tour. D’autres délégations, en revanche, ont répondu massivement présentes; au-delà de la Chine et du Japon, les États-Unis, la Russie et l’Italie ont été les plus représentés en Extrême-Orient, ce qui en fait – sans aucun doute – les meilleures nations de la natation mondiale. Mais au-delà du nombre, certains athlètes ont aussi démontré être capables de concilier les deux, à l’image de Katinka Hosszú, Ranomi Kromowidjodjo, Chad Le Clos ou encore Federica Pellegrini. Nous en avons discuté avec quelques nageurs cette semaine à Lausanne.
Du Tollcross International Swimming Centre, Glasgow (Écosse)
En quelques minutes, l’Italie a bondi dans une nouvelle dimension. En cinq finales, la délégation azzurra a débusqué trois médailles d’or et deux en bronze. Du jamais vu dans l’histoire de la natation italienne. Avec Piero Codia (sur 100 mètres papillon), Simona Quadarella (400 mètres nage libre) et Margherita Panziera (200 mètres dos), la fédération italienne peut se féliciter d’une belle troisième place au classement des médailles en natation (22 médailles totalisées, dont 6 en or). Seules la Russie et la Grande-Bretagne font mieux.
Du Tollcross International Swimming Centre, Glasgow (Écosse)
« [Alessia Filippi, la championne du monde 2009 à Rome des 1500 mètres] m’a écrit après mon titre sur les 800 mètres. Elle m’a félicité et j’étais émue parce que, si j’avais déjà avoué n’avoir jamais eu de véritables idoles par le passé, Alessia est sans doute l’athlète à qui il m’a été le plus donné l’occasion de lui demander un autographe. » Simona Quadarella était au meilleur de sa forme mardi soir en finale des 1500 mètres. Après avoir décrocher la breloque en or sur les 800m, elle a réitéré sur le fond le plus long de ces Championnats d’Europe. « Ce sont des instants magiques que je vis à Glasgow », livrait-elle alors.
Du Tollcross International Swimming Centre, Glasgow (Écosse)
Ils ont entre 17 et 31 ans. La délégation italienne à la natation est très riche; de ses talents, plusieurs se démarquent au plus haut niveau continental. Il y a, bien sûr, les nageurs et nageuses plus côtés – Federica Pellegrini, Gregorio Paltrinieri, Simona Quadarella – mais il y a aussi les jeunes qui émergent – Carlotta Zofkova, Thomas Ceccon, Simone Sabbioni, Alessandro Miressi –, puis il y a les “vieux garçons” qui se révèlent (un peu) sur le tard – Luca Pizzini. Ensemble, ils ont pourtant un point commun, une passion et un talent reconnu. Nul doute, avec 11 médailles cumulées [ce lundi], autant que la Grande-Bretagne, l’Italie est l’une des très grandes nations de ces championnats d’Europe.
Les Giufà avaient déjà réalisé un tour plein en Suisse avec leur album Trinakristan lors de sa sortie en 2015. Cette année, la band sicilienne récidive au gré de leur nouvelle tournée, à la présentation et à l’épreuve populaire de leur nouveau single Propagangster (2018). Étape de leur tour au travers de l’Italie et de la Suisse, entre autres pays de l’Europe occidentale, le Paléo Festival les a accueillis dans sa programmation du Village du Monde dédié cette année alors à l’Europe du Sud. Une belle tribune aux influences diverses de la Méditerranée, délimitée tout autant par le Maghreb que les Balkans. Vous l’aurez compris, avec Giufà l’on s’apprête à voyager. Allons-y !