Nicao a 34 ans. Artiste encore méconnu de la scène hip-hop en Allemagne, comme en Suisse, il pourrait bien incarner le futur du rap germanophone outre-Sarine. Proche stylistiquement du rap incarné par Cro en Allemagne, il a sans doute le potentiel de réinventer son style sur la scène suisse. Son premier EP, disponible sur plusieurs plateformes, s’appelle «Pessimist ». Et il vaut le détour.

Entre composition de musiques pour pièces de théâtre et bandes originales pour court-métrages, le duo Psycho Weazel est surtout un surdoué de musique électronique d’un vieux genre, rustre et lascive, un peu dark house sur les bords. Leur style ressemble au duo The Blaze ou à Jean Tonique, tout en s’inspirant du genre Selector. Ils sont depuis quelques années sous les projecteurs à Neuchâtel et dans l’ensemble de la Suisse romande. À découvrir absolument.

Passée par la HES-SO où elle a suivi un bachelor en travail social, la rapeuse KT Gorique a nivelé sa passion pour la musique hip-hop à son goût prononcé pour l’étude des civilisations et des traditions indigènes africaines. Ses origines ivoiriennes et italiennes viennent par ailleurs contrebalancer une vie passée entre les trois coins du monde les plus significatifs à ses yeux. Née à Abidjan en 1991, puis arrivée à Martigny (VS) en 2003 avant de remporter plusieurs prix dans le rap (en 2012) et dans le cinéma (en 2019) à New-York, la jeune musicienne vaut parfaitement son surnom de couteau suisse mais aussi celui d’enfant du monde. Ses expériences les plus abouties, elle les raconte dans son dernier album Akwaba sorti en plein confinement, fin 2020. L’occasion d’en savoir un peu plus sur elle.

Arsène Passamani (alias Senar) est un jeune homme de 21 ans, passionné de sport et de musique et gorgé de talent, tant pour l’un que pour l’autre. Sur les hauteurs du Léman, à Riex, petit bourg en plein vignoble entre Lausanne et Épesses, il dévoile, en ce mois de mai, “L’aimant”, un dix-titres en hommage à sa région natale. Un vent de fraîcheur vient nous caresser en plein printemps.

C’est l’une des programmations les plus attendues du grand public. Précédant les files de festivaliers à la recherche du précieux sésame mercredi prochain, Daniel Rossellat et son équipe de programmateurs annonçaient, ce mardi, les têtes d’affiches qui feront vibrer la plaine de l’Asse en juillet. Damso, Lomepal, Angèle ou encore Shaka Ponk: si l’inédit vient à manquer au sein d’un panel qui fait une fois de plus la part belle à la scène rap et hip-pop, les organisateurs ont le mérite de s’inscrire dans l’air du temps et de séduire la jeune génération.

“PTTFLR”, le titre de Fabe Gryphin primé à la cinquième édition du Music Video Contest en 2017, a une signification propre: petite fleur. Un mélange de R’n’B, hip-hop et de musique alternative que l’artiste présente sous une voilure toute nouvelle, son clip vidéo réalisé par Mei Fa Tan, créatrice du concours. Un clip épuré, dévoilé en avant-première le 24 février aux Hivernales à Nyon et officiellement sorti ce mercredi 28 février.

Pour l’ouverture du Village du Monde de la 42e édition du Paléo Festival, l’artiste tous horizons Boogát n’a pas manqué de faire danser les quelques centaines de personnes regroupées au devant de la scène du Dôme mardi après-midi. Immersion profonde dans l’univers du chanteur paraguayen et mexicain, né à Québec et établi à Montréal, tenant d’un hip-hop des années 1990, mélangé à une pointe de reggaetón et une grande dose de cumbia. Rencontre.

Après Casey et Youssoupha & Crew Peligrosos, c’est au tour de Kery James de fouler, pour la toute première fois de sa carrière, les planches du Montreux Jazz Festival. Attendu avec grande impatience, le public du Lab a du prouver au rappeur aux 700’000 disques vendus qu’il était encore chaud bouillant. Attention : il va y avoir du sport.