Après la sensibilisation, l’évasion. Le duo Air de Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin ont succédé à l’inusité show d’Antony Hegarty à l’Auditorium Stravinski pour l’ouverture du 50e Montreux Jazz Festival. Bien au-delà du jazz, de leur indéniable « French Touch », c’est l’électronique qui prévaut sur les planches du 2M2C. L’heure est alors à l’escapade aérienne dans cette bulle de refuge musicale.
Festival
Anohni, ex Antony and the Johnson, a ouvert le bal à l’Auditorium Stravinski en ce vendredi premier juillet. Un concert émouvant et empreint de sens. En compagnie de nombreuses figures à l’instar de Naomi Campbell, Shirin Neshat, Vanessa Aspillaga ou encore Nola Ngalangka Taylor – qui a conclu le set sur un monologue bouleversant – l’artiste transgenre a été fidèle à lui-même cassant les codes et détruisant les barrières du politiquement admis. Notre découverte de la 50e édition du Montreux Jazz Festival.
Une initiation ce 30 juin à l’histoire du festival au Casino Barrière et une visite guidée dans le pluralisme universel du Jazz et de ses variantes à l’Auditorium Stravinski en ce premier juillet 2016, le jubilé du festival historique de la Riviera sera chargé d’émotion, de joie et de significations. Une aventure pour souder encore plus la communauté artistique entre les organisateurs, les artistes mais aussi avec le public connaisseur du Montreux Jazz Festival. C’est ainsi qu’après Charles Lloyd et Alexander Monty, les festivités seront reproposées le lendemain par Anohni et le duo Air. Rencontre avec Mathieu Jaton, directeur général du MJF.
C’est bien 49 ans de collaboration entre le service public suisse et le Montreux Jazz Festival que la RTS a tenu à fêter à l’occasion de sa conférence de presse mardi 14 juin à La Sallaz. Exposition de la programmation télévisée qui sera dédiée au jubilé du festival les 30 juin et 7 juillet au soir et projection en avant-première du documentaire « Spirit of Music » qui réanimait la mémoire de l’inénarrable Claude Nobs, disparu tragiquement en janvier 2013.
Molly Gene One Whoaman Band, voilà un nom qui a déchaîné les foules samedi soir aux abords du Château de Crissier. Seule en scène, la blueswoman, originaire de Warrensburg dans le Missouri au centre des États-Unis, a littéralement secoué son assistance, mêlant adeptes d’un métal ensauvagé que tenants de l’école plus traditionnelle du blues. Rencontre.
À Crissier, Johnny Montreuil, en compagnie de sa contrebasse et de ses fidèles musiciens Jacques « Tatou » Navaux à la batterie, Rön Droogish à la guitare et l’atypique Kik Liard à l’harmonica, ont littéralement enfiévré le public du Blues Rules Crissier Festival, lors de la seconde journée de cette septième édition. Fort de son caractère et de son style bien trempés, Johnny est revenu sur les « fondements » de sa musique contestataire. Interview.
Floyd Beaumont & The Arkadelphians « rule » au mystère. Leur provenance (d’Arkansas ?) et leurs influences nourrissent le silence. Quoi qu’il en soit, c’est avec une âme paisible et teintée d’histoire que le chanteur Enno Geissler et ses acolytes ont retrouvé le chemin de Crissier pour y réaliser leur troisième apparition en tant qu’artistes. Interview avec le chanteur du groupe genevois depuis 2009. Interview.
Le Blues Rules Crissier Festival offre, comme à chaque édition, une belle diversité de parcours et de genres musicaux dans sa programmation. Ce vendredi 20 mai, pour sa septième édition en 2016, a alors vu se produire une large palette d’artistes prônant une valeur commune ; la communion au travers du blues. C’est le cas du duo français Jynx qui s’est arrêté au micro de leMultimedia.info à la fin de son set. Focus.