Ils ne vivent pas dans la revendication perpétuelle. Mais ils souhaitent que leur territoire et leur histoire ne restent pas dans l’ombre. Les hommes et femmes de culture basés soit à Gaza, soit en Cisjordanie, luttent pour la reconnaissance d’une identité culturelle palestinienne. Et dans un monde où tout est plus relatif qu’ailleurs, rien n’est moins simple.
Festival
C’est l’une des programmations les plus attendues du grand public. Précédant les files de festivaliers à la recherche du précieux sésame mercredi prochain, Daniel Rossellat et son équipe de programmateurs annonçaient, ce mardi, les têtes d’affiches qui feront vibrer la plaine de l’Asse en juillet. Damso, Lomepal, Angèle ou encore Shaka Ponk: si l’inédit vient à manquer au sein d’un panel qui fait une fois de plus la part belle à la scène rap et hip-pop, les organisateurs ont le mérite de s’inscrire dans l’air du temps et de séduire la jeune génération.
Les Rencontres du 7e Art officialisent leur statut d’événement phare dans la capitale olympique avec une seconde édition, du 7 au 10 mars. Vincent Perez, son président, dévoilait ce mercredi matin au Beau-Rivage les projections (Apocalypse Now, Belle de jour, Freaks, Le Mans) ainsi que les invités (Jeremy Thomas, Andreï Zviaguintsev, Joel Coen). En harmonie avec l’esprit de la manifestation, nous avons conversé avec lui, sur le cinéma d’hier et de demain.
À Nox Orae, entre l’emblématique faUSt, les Japonais de Qujaku, les Britanniques de Fat White Family ou encore le duo israélien de Yossi Fine & Ben Aylon, la seconde nuit sous le ciel clairsemé d’étoiles fût rarement aussi internationale. Qu’en est-il de la Suisse ? Si Flammkuch s’est illustré en fin de soirée vendredi, le duo fusionnel Klaus Johann Grobe représentait la scène helvétique le lendemain. Autant le dire, nous n’avons jamais autant aimé entendre de la pop en allemand.
Pour sa première soirée, la cuvée 9e édition du Nox Orae invitait ses festivaliers à tourner définitivement la page du dernier mois estival de la plus belle des manières. La programmation concoctée aux petits oignions par Maude Paley et Joël Bovy s’est voulue surprenante par les contre-points qu’elle engageait : si le psyché dominait le début de soirée avec les Brésiliens de Bike et le retour de Ripley Johnson avec Whooden Shjips, les deux formations ont livré des prestations peu similaires. Peu après, dans des styles très différents, Ariel Pink et Fontaines D.C. ont réchauffé l’ambiance sous un ciel nuageux. Retour sur ces deux prestations, entre pop imagée et rock fiévreux.
Fin août, on pourrait se demander si elle ne souffre pas de troubles de la personnalité. La diversité de ses « rentrées » donne le vertige : marionnettiste de la programmation du Rocking Chair et co-fondatrice du Nox Orae, Maude Paley troque son costume de cheffe d’orchestre des nuits de la Riviera pour prendre place derrière le pupitre le jour. Pour elle, la fin des vacances d’été est donc synonyme d’une triple reprise dont le climax a lieu avec l’un des derniers grands rendez-vous de l’été, qui depuis neuf éditions, enchante les fins amateurs de rock. Avant les deux grandes noces du vendredi 31 août et du samedi 1er septembre au magnétique Jardin Roussy, nous avons évoqué avec Maude Paley son métier de programmatrice, le line up de cette neuvième édition ainsi que le prochain anniversaire à deux chiffres de la manifestation.
Les Giufà avaient déjà réalisé un tour plein en Suisse avec leur album Trinakristan lors de sa sortie en 2015. Cette année, la band sicilienne récidive au gré de leur nouvelle tournée, à la présentation et à l’épreuve populaire de leur nouveau single Propagangster (2018). Étape de leur tour au travers de l’Italie et de la Suisse, entre autres pays de l’Europe occidentale, le Paléo Festival les a accueillis dans sa programmation du Village du Monde dédié cette année alors à l’Europe du Sud. Une belle tribune aux influences diverses de la Méditerranée, délimitée tout autant par le Maghreb que les Balkans. Vous l’aurez compris, avec Giufà l’on s’apprête à voyager. Allons-y !
La Ruche est cet espace si dissimulé sur le terre-plein du Paléo Festival que tous les festivaliers l’ont déjà découvert un jour ou l’autre, lors de ces onze dernières éditions. Patrick Chambaz, son initiateur, a tenu bon tous les obstacles pour rendre à cet écrin, la reconnaissance dont il mérite, pour donner à l’art de rue la publicité qu’elle n’a jamais eue. L’épopée a commencé en 1989, lors de la dernière édition du Paléo sur la prairie de Colovray; à l’époque, il n’y avait pas d’espace aménagé mais une première troupe, les Crazy Idiots, qui allait marquer de son empreinte une nouvelle collaboration entre la musique et le circassien. Voilà plus de 25 ans que le projet continue à passionner les plus curieux festivaliers du Paléo. Une belle histoire…