Afimico Pululu (20 ans non révolus) est entré en jeu samedi soir face au FC Bâle (0-2) pour la troisième fois en quatre rencontres depuis son arrivée à Neuchâtel Xamax. Mais à nouveau, il n’a pu rehaussé le niveau de jeu des siens tant la situation de la rencontre semblait critique pour les Rouge et Noir qui ont accusé l’expulsion de Geoffroy Serey Dié peu après l’heure de jeu (67e). L’Ivoirien s’en était alors vertement pris à son ancien coéquipier Silvan Widmer. Pour le Français d’origine angolaise, pourtant, l’occasion fut tout de même celle d’une nouvelle prise de température au sein d’un effectif, dans lequel il ambitionne de se révéler pleinement au football suisse. Mulhousien d’adoption et formé à Bâle, Pululu livre sa première vraie expédition dans une équipe qu’il doit – et veut – appréhender au plus vite.
FC Bâle
Neuchâtel Xamax débute décidément bien sa nouvelle saison dans l’élite. Une semaine après avoir dominé le FC Lucerne à la Swissporarena (0-2), les hommes de Michel Decastel ont brillamment tenu en échec le FC Bâle à leur premier match à domicile, dans une Maladière comble (12’000 spectateurs). Raphaël Nuzzolo a répondu en fin de match (86e) à un but de Noah Okafor (64e). Le jeune talent de 18 ans, formé à Bâle, a bénéficié de la confiance du nouvel entraîneur par intérim Alex Frei. Il le lui a bien rendu mais cela n’a pas suffit (1-1); Bâle reste sur sept matches sans victoire (dont cinq défaites en amical cet été).
« C’est un bon match que nous avons disputé mais malheureusement, nous n’avons pris qu’un point. » Le buteur Simone Rapp relativise sa joie, aussi à quatre jours d’affronter le FC Thoune à la Stockhorn Arena dimanche après-midi, lors de la confrontation directe de la 26e journée de Super League. Pourtant, le FC Lausanne-Sport revient de loin face à un FC Bâle à mille lieues de son plus haut niveau. Les hommes de Fabio Celestini ont cueilli, avec le courage de circonstance, le point du 1-1 grâce à une réalisation de Rapp à la 89e minute. Une renaissance ? Peut-être.
Les huitièmes de finale aller de la Champions League n’auront pas manqué de prestige ce mardi soir. Au Parc Saint-Jacques, le FC Bâle subissait nettement la loi du rouleau compresseur anglais et leader de la Premier League, Manchester City. Dans ce match qui s’annonçait compliqué, les hommes de Raphaël Wicky n’auront pas démérité malgré le score, sévère certes, mais justifié en faveur des Citizens (0-4).
À la Pontaise, la “malédiction” s’alimente dans un vent tristement glacial. Sur un terrain à la limite du gel, le FC Lausanne-Sport s’est lourdement incliné face au FC Bâle (1-4). Incapables de produire le moindre jeu, les Vaudois ont logiquement subi la loi des hommes de Raphaël Wicky, lequel prépare déjà un déplacement périlleux, tout autant que capital à Lisbonne dès demain. Au lendemain d’une défaite face au FC Lausanne-Sport au Joggeli (1-2), le FC Bâle avait mal entamé sa campagne européenne à Old Trafford [0-3]. Dès lors, suite à cette large victoire emportée des Plaines-du-Loup, les Rhénans peuvent nourrir l’espoir de la clôturer de la meilleures des manières possible.
Après la victoire du CSKA Moscou face à Benfica (2-0), une seule issue pour les Bâlois ? L’emporter face aux hommes de José Mourinho pour rester dans la course des huitièmes de finale. Au terme d’un match décisif, c’est une deuxième mi-temps trépidante qui aura permis aux Bâlois de creuser l’écart. Les trente dernières minutes auront été dignes des grands soirs de Coupe d’Europe, puisque c’est dans ces moments-là que le FC Bâle semble prendre ses aises. Enfin, après un acharnement constant sur la cage de Sergio Romero, c’est finalement Michael Lang qui parvient à délivrer les siens en inscrivant le but victorieux et pleinement mérité (89e). Revivez également la rencontre en 100 images.
Le CSKA Moscou n’a sans doute fait que surseoir la qualification pour les huitièmes de finale de Champions League au FC Bâle. Mais dans les faits, les hommes de Viktor Goncharenko – portés par leur numéro 10, Alan Dzagoev – ont réussi le coup qu’ils devaient opérer au Parc Saint-Jacques pour se relancer dans la course pour la qualification (1-2), mettant ainsi à mal toute certitude et toute perspective suisse de se reporter encore sur le Vieux Continent en 2018. Sera alors dauphin de Manchester United, quasiment qualifié (12 points), celui – entre Viktor Goncharenko et Raphaël Wicky – qui opérera le juste tournant lors des deux dernières journées des phases de groupe les 22 novembre et 5 décembre prochains.
L’UEFA Champions League était de retour au stade Saint-Jacques où le FC Bâle affrontait l’équipe lisboète, le SL Benfica. Les hommes de Raphaël Wicky, détrônés de leur place de leader, devaient se ressaisir après un début de saison compliqué. Bousculés en championnat et étouffés par Manchester United lors de la première journée de Champions League, le faux pas n’était donc pas permis pour les Bâlois. Mais la coupe aux grandes oreilles, célèbre pour ses nuits européennes riches en émotion, n’aura pas manqué de faire vibrer les supporters venus en nombre (34’111 spectateurs). Après onze matchs sans victoire pour le FC Bâle en UEFA Champions League, le 12e en aura valu la peine. Match en main, le FC Bâle aura réussi à faire vivre un véritable calvaire aux Portugais en infligeant une véritable « manita » sévère, mais amplement méritée (5-0).