Lone est le titre du nouvel album vernis par Adriano Koch au début du mois de mars 2020; il rapporte à l’isolement, au confinement noctambule tout autant qu’à une véritable et louable déclaration à son instrument d’origine, le piano. Dans un morceau acoustique du même nom – alors qu’il délivre un grand opus toisé d’électronique –, il redécouvre la joie d’un titre entièrement délivré sur piano, seul et isolé du reste. « J’ai passé beaucoup de temps à l’électronique que le tout dernier titre que j’ai composé pour cet album – Lone –, j’ai voulu le dédier à mon instrument, en acoustique pure. » Il explique qu’il faut le voir comme un hommage et c’est une bien belle invitation au partage. L’album est disponible depuis le 6 mars.
électronique
Maxence Léonard présente ce 12 avril son premier album “Cirque”, un dix titres mêlant songes et rêves divers, dans lequel l’artiste a laissé cours à une créativité aussi débordante que nourrie. Bien que jamais loin de son violoncelle sur lequel il compose, Maxence a surtout fait étalage d’une grande aisance avec l’électronique ; lui qui a pris le pas de produire et d’enregistrer seul ses musiques, sans même l’aide d’un ingé son. Le résultat mêle dès lors sons fracassés avec l’harmonie – souvent maîtrisée – de son guitare-voix (ou violoncelle-voix).
Ils furent ensemble accompagnés de leur brass band, les Américains The Roots mardi soir au Stravinski et les Toulousains Funky Style Brass au “Music in the Park” dimanche soir avec, chacun, dans leurs cordes – ou leurs cuivres – un instrument phare: le soubassophone constitutif des plus grandes fanfares. Un instrument, à l’allure imposante, mais si accommodant qu’il s’est prêté à la variété des genres au Montreux Jazz Festival, du rap typiquement américain, passant par un hip-hop allégé version française, jusqu’à y retrouver des tonalités plus funk, zouk et jazz sous la cape décalée du collectif toulousain. Tour d’horizon.
La formation italienne Bomba Titinka s’est produite sur la scène du “Music in the Park” vendredi soir au Parc de Vernex à l’occasion de la 51e édition du Montreux Jazz Festival. Cinq garçons et une fille dans le vent qui ont rapproché, une heure durant, les deux genres parallèles du swing et de l’électro. De plus, le groupe, initialement composé de cinq membres, a invité spécialement pour l’occasion Gianmaria Ito Dazzi au saxophone ténor et soprano incurvé, dans l’entreprise de perfection d’une identité si personnelle. Rencontre avec le groupe quelques heures avant leur concert à Montreux.
Absurde, surréalisme, délire ou simplement folie créatrice, James Darle, membre indéfectible du collectif “Salut C’est Cool” perd ses repères loin de ses amis. Et pourtant, tout est fait pour que sa première tournée solo – disposée de son album, “La Vida Es Una Paella” fraîchement sorti en 2017 – s’annonce une franche réussite. Passage programmé en gratuit au Montreux Jazz Festival, James Darle a connu l’ambiance intimiste de la “Lisztomania”. Retour sur le phénomène du moment.
En cette soirée du 1er juillet, c’est la formation belge Soulwax qui occupe la première partie de la soirée à l’auditorium Stravinsky. L’occasion de pouvoir écouter la formation après une dizaine d’années d’absence des studios d’enregistrement. Leur nouvelle mouture, From Deewee, percutante et déjantée, confirme son statut en version live. Voir également les 50 images exclusives du passage de Soulwax au 51e Montreux Jazz Festival.