Les huitièmes de finale aller de la Champions League n’auront pas manqué de prestige ce mardi soir. Au Parc Saint-Jacques, le FC Bâle subissait nettement la loi du rouleau compresseur anglais et leader de la Premier League, Manchester City. Dans ce match qui s’annonçait compliqué, les hommes de Raphaël Wicky n’auront pas démérité malgré le score, sévère certes, mais justifié en faveur des Citizens (0-4).
Dimitri Oberlin
L’UEFA Champions League était de retour au stade Saint-Jacques où le FC Bâle affrontait l’équipe lisboète, le SL Benfica. Les hommes de Raphaël Wicky, détrônés de leur place de leader, devaient se ressaisir après un début de saison compliqué. Bousculés en championnat et étouffés par Manchester United lors de la première journée de Champions League, le faux pas n’était donc pas permis pour les Bâlois. Mais la coupe aux grandes oreilles, célèbre pour ses nuits européennes riches en émotion, n’aura pas manqué de faire vibrer les supporters venus en nombre (34’111 spectateurs). Après onze matchs sans victoire pour le FC Bâle en UEFA Champions League, le 12e en aura valu la peine. Match en main, le FC Bâle aura réussi à faire vivre un véritable calvaire aux Portugais en infligeant une véritable « manita » sévère, mais amplement méritée (5-0).
De Old Trafford, Manchester (Royaume-Uni)
Après la défaite 3-0 face à Manchester United, les Bâlois se sont rendus insouciants en zone mixte et en conférence de presse pour l’entraîneur Raphaël Wicky. « Soirée contrastée mais un rêve qui se réalise », lâche le Genevois Kevin Bua. « Tactiquement, nous avons très bien travaillé et cela s’est vu », constate pour sa part le jeune Camerounais d’origine Dimitri Oberlin. « Si nous démontrons le même état d’esprit en championnat, nous parviendrons peut-être à atteindre nos objectif », conclut pour sa part Raphaël Wicky. Dans une défaite – logique au vu de l’écart technique –, les côtés positifs du jeu ressortent et c’est tant mieux. → Lire également le compte-rendu du match.