Il ne joue pas du piano debout, ce qui ne l’empêche pas d’être libre. Alors que bon nombre de musiciens profitent de la période estivale pour se produire dans les festivals avant de prendre quelques jours de congés, en voilà un qui n’a pas savouré le même genre d’été. Adriano Koch l’a consacré à finaliser la sortie de son premier album solo : Leap. Un saut dans le vide, vers l’inconnu ? Pas tout à fait pour ce jeune pianiste lausannois, derrière les compositions de Fabe Gryphin. Avant le vernissage de Leap le 27 septembre prochain au Cinéma CityClub à Pully, nous avons rencontré l’artiste qui allie savamment son savoir-faire de claviériste à des résonances multiples.
Culture
L’humoriste romand se lance dans ce qu’il connaît. Lors de quatre représentations, jusqu’au 23 mars prochain, au CPO d’Ouchy, Karim Slama présente un spectacle à la carte lors duquel le public est invité à choisir le programme de sa soirée parmi 36 de ses sketches les plus cultes. Un format inédit qui marque un parfait best of après 15 ans de scène, lors desquelles l’artiste a goûté à tout, de l’improvisation au grand spectacle de Titeuf. Karim se confie.
Espace 2 fait peau neuve pour la rentrée ! Une grille de programmes revisitée pour assouvir ses besoins et son envie de culture. Entre musique classique et débats ouverts, l’antenne de la RTS reste fidèle à sa tradition. États des lieux.
Inspirés par la formation politique de gauche espagnole Podemos, les membres de « Casona Latina », le centre culturel des Amériques à Lausanne ont très récemment constitué une liste en vue des élections communales lausannoises. Très engagés dans la volonté de promouvoir les cultures diverses, au-delà même du simple multiculturalisme, Sandrine Cornut, Présidente et Juan Correa, les deux cofondateurs de cet espace culturel dédié à l’Amérique Latine se battent pour colmater le « cultural gap » qui persiste encore au sein de la capitale vaudoise selon eux. leMultimedia.info a rencontré Sandrine Cornut dans les locaux de « Casona Latina », une occasion de se familiariser avec l’univers et les convictions du groupe SoMos qui concoure modestement pour la Municipalité de la ville de Lausanne. Interview.
Culinaires, cinématographiques ou visuels, les arts ont de nouvelles formes et sont moins hiérarchisés entre eux tant ils sont accessibles et critiquables par tous. Autrefois dominés par la littérature, l’architecture, le théâtre et la peinture dans les pays du Vieux Monde, l’art s’est démultiplié en art conceptuel (le surréalisme), cinématographique, de performance (sport, happening) et également graphique (le fanart, le dessin animé). Aujourd’hui, de nombreuses séries se positionnent comme art de raconter et émouvoir, dans un genre d’interprétation d’une très longue durée sur des thématiques historiques ou actuelles. Raconter n’a jamais été aussi vivant et réaliste.
Ce dimanche 15 février, la scène des Docks a accueilli la reine de l’électro-soul british.
Défrayant la normalité et la routine de son propre foyer, Olivia Moore récite dans son spectacle un rôle qui n’a d’autres qualités que son authenticité. Son quotidien la passionne au point d’en faire le récit fulgurant en compagnie des spectateurs en quête de divertissement. Et quand on parle des enfants, de leurs gribouilles faciales, de leur inventivité comportementale en passant par la tendresse de leur innocence mais aussi par la figure plus endiablée et moins élogieuse de Golum (dixit l’artiste), on ne peut qu’esquisser un sourire entraînant joie mais aussi compassion. L’ambiance est agitée sur les planches, où Olivia nous remémore ses pires (mais surtout ses meilleurs) moments familiaux en compagnie de ses nombreux enfants. Rencontre avec une mère indigne.