« Les montées faisaient mal. La récupération a été difficile jusqu’à mercredi, je paie certainement le coup de l’enchaînement. Mais il faut dire que les encouragements des Suisses, ici à Lausanne, motivent. À pied, surtout, l’on ressentait d’autant plus le soutien incroyable du public. » Sylvain Fridelance (15e) savourait son résultat à Ouchy, une semaine seulement après être un peu passé à côté de ses Championnats d’Europe à Glasgow (25e au Strathclyde Country Park). À Lausanne, la fête suisse fut totale samedi après-midi, malgré la chute d’Andrea Salvisberg qui a été contraint à l’abandon. Autre Suisse, Max Studer a quant à lui brillé à une belle 11e place.

La Suissesse Nicola Spirig a remporté la dixième étape de Coupe du Monde de triathlon samedi après-midi à Lausanne. Une semaine après avoir remporté l’or européen au Strathclyde Country Park de Motherwell, au large de la capitale écossaise Glasgow, la triathlète de 36 ans s’est à nouveau illustrée “chez elle” malgré une courte récupération. Sur la même distance olympique (1,5km de natation, 40,100km de vélo et 10,160km de course à pied), la voilà sacrée à nouveau en Coupe du Monde. Sa dernière victoire remontait à l’étape de Kitzbühel en Autriche il y a dix ans. Les autres Suissesses engagées peuvent, pour la plupart, s’afficher heureuses de leur résultat; Lisa Berger a terminé 20e, Estelle Perriard 21e alors qu’Alissa König a abandonné après quelques kilomètres de course à pied le long de la Place de la Navigation à Ouchy. Toutes concourent pour une place qualificative chère pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. À alors 38 ans, Nicola Spirig, double tenante du titre à Londres en 2012 et à Rio en 2016, pourrait encore disputer ses dernières Olympiades.

Du Skonto Stadion, Riga (Lettonie)

L’Équipe de Suisse est à 180 minutes (sauf extras) de la Coupe du Monde en Russie. Son carton plein est réjouissant et exaltant mais il ne suffit pas encore pour se qualifier. Il faudra vraisemblablement attendre le dénouement du choc face au Portugal à Lisbonne le 10 octobre pour connaître le dénouement de l’une des plus passionnantes campagnes nationales pour la Suisse. Johan Djourou et Vladimir Petkovic témoignaient au terme de la rencontre à Riga.

C’est fait avec netteté : les All Blacks (néo-zélandais) sont champions du monde de rugby, et les Wallabies (australiens) leurs dauphins. Très belle fin de compétition avec un jeu abouti pour le plaisir des 150 millions de téléspectateurs estimés à travers le monde par la World Rugby. Retour en détails sur cette magnifique finale, qui ne pouvait pas être plus ambassadrice du sport. 

Maintenant que la coupe du monde offre son spectacle le plus abouti dans ses phases finales (les quarts de finale étaient ce week-end), que comprenons-nous au rugby, ce sport à quinze contre quinze où l’on marque avec un ballon ovale en passant vers l’arrière ? Ses règles trop méconnues et le spectacle sans bavure ont multiplié les clichés qui le desservent. Si c’est un sport de brutes pour les amateurs, c’est un sport d’agressivité positive pour les joueurs, deux jugements bien différents issus de deux approches du rugby diamétralement opposées !