Du NSC Olimpiyskyi Stadium, Kiev (Ukraine)

Parti des barrages, en dominant Hoffenheim (6-3 sur les deux rencontres) en août dernier, Liverpool aura tout de même rejoint la finale de la Champions League. Mais le parcours des Reds a été semé d’embûches tout du long de sa rencontre, d’abord par la sortie sur blessure de Mohamed Salah (à l’épaule), puis par un jour vraisemblablement indigne du portier allemand Loris Karius. En revanche, pour le Real Madrid, plus que l’histoire, c’est la légende, tapée en plusieurs étapes, que le club a écrite ce samedi soir à Kiev, en capitale ukrainienne. Un treizième sacre, un troisième d’affilée pour Zinédine Zidane (du jamais vu) et un cinquième pour Cristiano Ronaldo qui cumule ainsi autant de Ligue des Champions que Liverpool ou le FC Barcelone dans leur histoire. Des statistiques ahurissantes; la fin du récit de Kyiv 2018.

Du NSC Olimpiyskyi Stadium, Kiev (Ukraine)

Au stade Olimpiyskyi de Kiev, le Real Madrid et Liverpool ont livré leur dernier entraînement avant leur affrontement lors de la grande finale de samedi soir. Ce fut également l’occasion de livrer les dernières impressions aux médias présents et de peaufiner les derniers détails. Le Real tout comme Liverpool en ont profité pour apaiser les organismes, réduire la pression tout en partageant ce moment crucial avec leur familles et enfants. Moment convivial et familial donc à Kiev avant de connaître le nom de celui qui sera sacré champion d’Europe.

Irpin, Oblast de Kiev (Ukraine)

À moins de 24 heures de la finale entre le Real Madrid et Liverpool, tout semble fin prêt en Ukraine afin d’accueillir la finale de la plus prestigieuse des compétitions entre clubs. Les équipes ont atterri à la capitale, la coupe a pavané toute la journée dans les mains de la légende brésilienne Cafù – vainqueur de l’épreuve en 2007 avec l’AC Milan contre… Liverpool – et l’ensemble de la démarche a un pris un bel envol. Mais les choses sérieuses vont commencer. Sur place, on vous fait vivre ces instants.

Les huitièmes de finale aller de la Champions League n’auront pas manqué de prestige ce mardi soir. Au Parc Saint-Jacques, le FC Bâle subissait nettement la loi du rouleau compresseur anglais et leader de la Premier League, Manchester City. Dans ce match qui s’annonçait compliqué, les hommes de Raphaël Wicky n’auront pas démérité malgré le score, sévère certes, mais justifié en faveur des Citizens (0-4).

Après la victoire du CSKA Moscou face à Benfica (2-0), une seule issue pour les Bâlois ? L’emporter face aux hommes de José Mourinho pour rester dans la course des huitièmes de finale. Au terme d’un match décisif, c’est une deuxième mi-temps trépidante qui aura permis aux Bâlois de creuser l’écart. Les trente dernières minutes auront été dignes des grands soirs de Coupe d’Europe, puisque c’est dans ces moments-là que le FC Bâle semble prendre ses aises. Enfin, après un acharnement constant sur la cage de Sergio Romero, c’est finalement Michael Lang qui parvient à délivrer les siens en inscrivant le but victorieux et pleinement mérité (89e). Revivez également la rencontre en 100 images.

Le CSKA Moscou n’a sans doute fait que surseoir la qualification pour les huitièmes de finale de Champions League au FC Bâle. Mais dans les faits, les hommes de Viktor Goncharenko – portés par leur numéro 10, Alan Dzagoev – ont réussi le coup qu’ils devaient opérer au Parc Saint-Jacques pour se relancer dans la course pour la qualification (1-2), mettant ainsi à mal toute certitude et toute perspective suisse de se reporter encore sur le Vieux Continent en 2018. Sera alors dauphin de Manchester United, quasiment qualifié (12 points), celui – entre Viktor Goncharenko et Raphaël Wicky – qui opérera le juste tournant lors des deux dernières journées des phases de groupe les 22 novembre et 5 décembre prochains.

L’UEFA Champions League était de retour au stade Saint-Jacques où le FC Bâle affrontait l’équipe lisboète, le SL Benfica. Les hommes de Raphaël Wicky, détrônés de leur place de leader, devaient se ressaisir après un début de saison compliqué. Bousculés en championnat et étouffés par Manchester United lors de la première journée de Champions League, le faux pas n’était donc pas permis pour les Bâlois. Mais la coupe aux grandes oreilles, célèbre pour ses nuits européennes riches en émotion, n’aura pas manqué de faire vibrer les supporters venus en nombre (34’111 spectateurs). Après onze matchs sans victoire pour le FC Bâle en UEFA Champions League, le 12e en aura valu la peine. Match en main, le FC Bâle aura réussi à faire vivre un véritable calvaire aux Portugais en infligeant une véritable « manita » sévère, mais amplement méritée (5-0).

De Old Trafford, Manchester (Royaume-Uni)

Après la défaite 3-0 face à Manchester United, les Bâlois se sont rendus insouciants en zone mixte et en conférence de presse pour l’entraîneur Raphaël Wicky. « Soirée contrastée mais un rêve qui se réalise », lâche le Genevois Kevin Bua. « Tactiquement, nous avons très bien travaillé et cela s’est vu », constate pour sa part le jeune Camerounais d’origine Dimitri Oberlin. « Si nous démontrons le même état d’esprit en championnat, nous parviendrons peut-être à atteindre nos objectif », conclut pour sa part Raphaël Wicky. Dans une défaite – logique au vu de l’écart technique –, les côtés positifs du jeu ressortent et c’est tant mieux. → Lire également le compte-rendu du match.