Vendredi 19 mai, les Duck Duck Grey Duck, loués par de nombreux titres médiatiques en Suisse et en France, se produisaient sur la scène du Blues Rules Crissier Festival pour la huitième édition aux abords du Château de Crissier. Après s’y être produit à plusieurs reprises entre 2010 et 2013 avec Mama Rosin et Sevdah Dragi Moj, Robin Girod retrouve la douceur et le coquet des planches de la scène ouest-lausannoise. Rencontre avec le trio genevois après leur set.

C’est dans le cadre très bucolique du château de Crissier que s’est ouvert vendredi soir la huitième édition du Blues Rules Crissier Festival pour une durée de deux jours, ces 19 et 20 mai 2017. Si la programmation présente des têtes d’affiches américaines prestigieuses (Robert Kimbrough Sr, Reverend Peyton’s Big Damn Band, Son of Dave), les formations helvétiques sont aussi de la partie. C’est d’ailleurs le cas pour le groupe qui se charge de l’ouverture du festival : The BlueSpirit Band. Rencontre après une très belle ouverture de bal.

Mercredi après-midi, il y eut un avant-goût de Blues Rules à la Fnac à Lausanne. Deux showcases, typiques et atypiques lancèrent, officieusement, la huitième édition du plus grand rendez-vous de blues en Suisse qui se tiendra les vendredi 19 et samedi 20 mai dans le jardin du Château de Crissier. Parmi les deux artistes présents, il y avait les déjetés One Rusty Band n’Tap à l’univers impitoyable. Voyage.

Le jardin du Château de Crissier sera “The Hut” deux soirs durant. Il s’imprègnera de l’esprit sacré du Juke Joint familial des Kimbrough (Junior, Robert et Cameron) à Senatobia (Mississippi). C’est un véritable voyage dans les entrailles d’une légendaire étoile du blues que le Blues Rules Crissier Festival propose pour sa huitième édition les 19 et 20 mai 2017. À quelque deux semaines du début du festival, l’on en discute avec Vincent Delsupexhe, cofondateur du rendez-vous bleu et Robert Kimbrough (fils de Junior), lui-même présent sur scène le samedi soir avec son neveu Cameron. Le récit de l’édition 2017.

Entre soleil et averses, le choix n’a pas été utile dans cette entière campagne de fête nationale. Primant les mérites de la fête et du rassemblement, les estivales de Pully ont fait preuve de grand dévouement pour leur première édition. À l’image du groupe lausannois Fixit, invité à l’occasion de cette première aux abords de la côte pulliérane du Lac Léman. Rencontre avec le power trio en marge des festivités.

Molly Gene One Whoaman Band, voilà un nom qui a déchaîné les foules samedi soir aux abords du Château de Crissier. Seule en scène, la blueswoman, originaire de Warrensburg dans le Missouri au centre des États-Unis, a littéralement secoué son assistance, mêlant adeptes d’un métal ensauvagé que tenants de l’école plus traditionnelle du blues. Rencontre.

À Crissier, Johnny Montreuil, en compagnie de sa contrebasse et de ses fidèles musiciens Jacques « Tatou » Navaux à la batterie, Rön Droogish à la guitare et l’atypique Kik Liard à l’harmonica, ont littéralement enfiévré le public du Blues Rules Crissier Festival, lors de la seconde journée de cette septième édition. Fort de son caractère et de son style bien trempés, Johnny est revenu sur les « fondements » de sa musique contestataire. Interview.