Une facilitation de paix n’est pas un chemin de velours, c’est une voie semée d’embûches et de chausse-trappes. Mais de quelle paix parle-t-on réellement ? Celle du royaume de Logres menée de façon autoritaire par Lancelot du Lac, ou celle du roi Arthur qui semble toujours traîner son trouble dépressif récurrent ? Seule certitude: entre ses vacances amoureuses, le souvenir de sa formation à Rome et la guerre fratricide qu’il livre à Sire Lancelot, Arthur Pendragon délaisse toujours la quête du Graal.
Alexandre Astier
Quel lien entre les aventures des Chevaliers de la table ronde et celles d’Astérix et Obélix, sinon que leur auteur Alexandre Astier en ait recopié le trait presque à l’identique ? La réponse sied dans les coulisses d’un film d’animation qui calque la mécanique certaine qui fut celle de la série Kaamelott sur le petit écran. Des ressors humoristiques évidents au casting énonciateur – où Roger Carel a définitivement cédé la voix d’Astérix à Christian Clavier –, tout semble fonctionner selon la logique qui fut celle de la réussite du réalisateur, producteur, scénariste et compositeur lyonnais. De pair avec Louis Clichy, Alexandre Astier vient sans doute de signer un nouveau chef d’œuvre, quatre ans après avoir adapté une première fois en film d’animation les idées originales de René Goscinny et Albert Uderzo au cinéma. Ainsi, après avoirs cosigné Astérix: Le Domaine des Dieux (2014), le chef d’orchestre – créateur d’une véritable machine à réussir – sort Astérix: Le Secret de la Potion Magique ce mercredi dans les salles. Une pépite à ne pas manquer.