Envoyé spécial à Monte-Carlo (Monaco)

Avec une puissance maximale de 350kW, soit 75% de plus que les Formule E de première et deuxième générations, et une capacité de régénération de 600kW grâce aux technologies avancées de freinage, la Gen3 mise en service dès cette année, incarne l’une des plus grandes innovations que l’industrie automobile électrique ait connu dans son histoire. Dotées de quatre roues motrices et 40% de consommation énergétique durant les course provenant des sources régénératrices, les Formule E de 2023 repoussent toutes les limites qui restreignent encore, de nos jours, le développement et la promotion de la mobilité électrique. C’est le moment charnière qu’a choisi Maserati pour se lancer à nouveau, 66 ans plus tard, dans la course automobile, et cette fois avec le pari du tout-électrique.

L’étape de Formule E dispensée dans le Berne fédérale le week-end dernier a identifié certaines des failles persistantes au sein de la discipline, créée en 2014. Loin des polémiques exogènes à la recherche pour l’innovation d’une mobilité dictée par l’électrique, l’amélioration des dispositifs de course pour les saisons à venir promet à cette nouvelle formule un avenir prometteur. Et en cela, le Swiss e-Prix en aura contribué à la définition. Voici comment.

Halo de sécurité, batterie améliorée, freins de type by-wire, système de transmission simplifié et châssis redessiné par Spark, la monoplace GEN2 (deuxième génération) a frappé un grand coup dans le monde automobile cette année, pour la cinquième saison de Formule E. Peu silencieuse (80 décibels, 60 de moins qu’une F1) contrairement à la croyance populaire, la série répond toujours plus à d’énormes défis techniques et écologiques, ne serait-ce qu’en termes de récupération d’énergie. À un mois de l’E-Prix de Berne, l’occasion d’en discuter avec le pilote suisse Sébastien Buemi.