“Si le vent tombe” est le premier film arménien en sélection officielle du Festival de Cannes depuis 1965. Cette semaine, en revanche, c’est dans le cadre du Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH) – et en parallèle de sa première nationale en Arménie le 10 mars – que le public suisse a pu le découvrir en avant-première. L’histoire, tristement prémonitoire et dotée d’une authenticité unique, permet de mettre en lumière ce que trop peu de monde sait, aujourd’hui, du territoire meurtri du Nagorno-Karabakh.

Il s’inspire de M83, de Selah Sue et d’Yvan Franel, entre autres. Léo de Riedmatten est un multi-instrumentiste, artiste transversal et entrepreneur d’un style qui outrepasse les frontières du réel. De la pop-électro à la néo-soul, de la batterie au piano, de la musique au film, le Valaisan de 24 ans, batteur des Stevans, vagabonde un peu où le vent le mène. Et les bourrasques font parfois bien les choses…

Imelda Gabs, auteure-compositrice-interprète révélée par la Montreux Jazz Academy en 2017, a sorti son troisième single « Reckless » le 9 décembre 2022. Il fait suite à deux autres musiques pavant la route d’un premier album qui sera dévoilé au printemps 2023. Tournant la page d’une époque de lancement longue et prospère, Imelda assure ne mettre aucun marque-page entre les différents chapitres de sa carrière, et de sa vie.

Bercé entre pop rock et ballade folk, le nouveau titre “Hollow”, en pleine collaboration entre KAY JAM et NALU, est sorti le 30 octobre dernier. Décliné sur écrans, le clip vidéo réalisé par Yannick Maron a, quant à lui, été présenté le 11 novembre. Dans un style léché et en pleine forêt, le projet met en scène quatre danseurs portés par une composition rock des plus cadenassées et adoucies, comme attendu. Après la sortie de l’album “Ocean Eyes” ce printemps, ce nouveau single vaut le détour, en plein automne cette fois-ci.

Invité à animer une masterclass à l’occasion de la sixième édition du Vevey International Funny Film Festival (VIFFF), Jean-Luc Bideau (80 ans, dont 55 de pleine carrière), un peu gauche dans sa démarche arrive avec un léger retard au cinéma Astor. Il y reçoit finalement le VIFFF d’honneur pour l’ensemble de son œuvre et s’amusera à prendre, couper, s’accaparer la parole de ceux qui ne lui réservent qu’une procession de compliments. Mais avant, l’acteur suisse, retranché dans le Valais, nous avait concédé un entretien. Espiègle et fougueux.

“Time Machinery” est un court-métrage entièrement pensé et écrit par Mei Fa Tan; le propos est pourtant bien ténébreux. La jeune réalisatrice nyonnaise a déconfiné dernièrement ce projet de belle intelligence, deux ans après sa finalisation. Jouant entre différents codes – ceux de la science-fiction et du film dramatique –, elle a mis en abîme un sujet des plus insondables pour l’être humain tel que constitué: la démence, la folie, la maladie d’Alzheimer. Et la réussite est, une nouvelle fois, intacte. Le film est disponible sur la toile depuis le 23 avril dernier.