Première artiste à se présenter pour la 44e édition du Paléo, la Lausannoise Billie Bird s’est élancée sous la tente du Club Tent mardi après-midi. Associées à la canicule, ses nappes sonores évoquant les marées ont, pour une heure, embarqué les festivaliers au large là où les recoins intimes et lancinants surgissent. À l’issue de ce voyage en mer, notre reine de l’azur s’est confiée sur son premier passage à la plaine de l’Asse ainsi que sur son parcours.
Auteur : Fanny Agostino
Beaucoup s’en réjouissent comme un signe avant-coureur de l’été, une poignée la voient comme l’aboutissement d’une année de recherche dans les salles et de négociations à l’interne. Rémi Bruggmann est l’un de ces derniers. Programmateur du Lab et des scènes gratuites au Montreux Jazz Festival depuis 2017, l’ancienne tête chercheuse du Romandie nous raconte les coulisses de la programmation de cette 53e édition.
C’est l’une des programmations les plus attendues du grand public. Précédant les files de festivaliers à la recherche du précieux sésame mercredi prochain, Daniel Rossellat et son équipe de programmateurs annonçaient, ce mardi, les têtes d’affiches qui feront vibrer la plaine de l’Asse en juillet. Damso, Lomepal, Angèle ou encore Shaka Ponk: si l’inédit vient à manquer au sein d’un panel qui fait une fois de plus la part belle à la scène rap et hip-pop, les organisateurs ont le mérite de s’inscrire dans l’air du temps et de séduire la jeune génération.
Lors de sa prestation au Montreux Jazz Festival, elle nous avait ébloui par son univers incomparable. Flèche Love révèle, en ce 1er mars, la première partie de son tout premier album Naga. Une œuvre protéiforme dans laquelle la Genevoise conjugue, comme elle l’a toujours fait, son art et ses convictions. Entretien avec l’artiste qui puise, dans le jazz tout comme la déconstruction des identités de genre, une respiration nécessaire et salvatrice.
Les Rencontres du 7e Art officialisent leur statut d’événement phare dans la capitale olympique avec une seconde édition, du 7 au 10 mars. Vincent Perez, son président, dévoilait ce mercredi matin au Beau-Rivage les projections (Apocalypse Now, Belle de jour, Freaks, Le Mans) ainsi que les invités (Jeremy Thomas, Andreï Zviaguintsev, Joel Coen). En harmonie avec l’esprit de la manifestation, nous avons conversé avec lui, sur le cinéma d’hier et de demain.
Antoine Raimbault se lance dans son premier long métrage avec l’affaire “Jacques Viguiez”. Bien loin d’une banale reconstitution, ce fait divers du début de siècle est réinvesti par le cinéaste grâce à Nora (Marina Foïs), personnage fictif et double du spectateur. Un film d’une extrême intelligence où l’appareil judiciaire, faisant parade au désir insatiable de savoir, fait office de garde-fous.
Après ses incursions sensationnalistes et voyeuristes sur la guerre (American Sniper, 2014) et le terrorisme (The 15h17 to Paris, 2018), Clint Eastwood sourit de nouveau à son double rôle de réalisateur-acteur avec The Mule. Un retour qui se lit comme l’envers de Gran Torino, du drame à la comédie.
Outre les thèmes de la violence et de l’addiction, le jeu vidéo a-t-il une place dans le débat public ? C’est en tout cas ce que propose la communauté universitaire de Lausanne, ce mercredi 28 décembre au Palais de Rumine avec un cours public intitulé « Cinéma et jeux vidéo ». L’événement sera aussi l’occasion de vernir le dernier numéro de la revue Décadrages, consacré à la thématique. À cette double occasion, nous avons rencontré Selim Krichane, premier assistant à la section d’histoire et esthétique du cinéma de l’Université de Lausanne et directeur de la publication. Comment l’objet “jeu vidéo” s’est-il démocratisé à l’université ? Quels sont ses liens avec le cinéma ? Une plongée dans le monde vidéoludique à travers Red Dead Redemption, The Stanley Parable ou encore Fortnite.