Du Stade Pierre Rajon, Bourgoin-Jallieu (France)
Le premier sera le principal, le second son assistant. L’information est relâchée ce dimanche après près de deux semaines d’embargo. Gabriel Lignières avait annoncé sa décision, de pair avec ses dirigeants Marc Bouchet et Alain Studer, de quitter ses fonctions en tant qu’entraîneur de la Première pour se concentrer sur les affaires qui ont toujours été les siennes: la promotion du rugby chez les plus jeunes. De pair, Servette vient de s’adjuger le premier titre Honneur de la Ligue AuRA face à Romans Péage (38-18).
L’affaire était déjà actée depuis quelque deux semaines; jeudi 10 avril au soir, le nouveau staff du Servette Rugby Club était présenté dans un comité très restreint, principalement composé des joueurs et des représentants du club. Gabriel Lignières, lequel a parachevé son œuvre de promotion d’un titre inégalé de la division Honneur ce dimanche à Bourgoin-Jallieu, avait déjà annoncé dans nos colonnes – lire l’article du 8 avril ci-dessous – son départ de la tête de la première équipe à compter de la prochaine saison en Fédérale 3. Le Mazamétain restera auprès du département qui est le sien: la formation, dont l’école de rugby est en attente de labellisation par la Fédération Française de Rugby (FFR). Ses remplaçants sont dès lors connus et annoncés. Le premier est l’(encore) actuel entraîneur des Universitaires du LUC en LNA, tandis que le second est déjà bien connu du staff servettien. Christophe Carlioz est, en effet, actuellement responsable auprès des U14 après avoir également été joueur de la Première en 2015. Auprès des plus jeunes, et ce depuis la rentrée 2016, il aura à sa charge de remplacer, dans ses nouvelles fonctions, Christian Bel – qui vient, lui aussi, de terminer ses dernières 80 minutes de la saison régulière sur le banc Grenat.
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Le résultat de ce samedi n’a, de plus, rien d’anecdotique. Une semaine après avoir frôlé la correctionnelle en demi-finale à Roanne contre Cusset (victoire 25-23) – « un très grand rappel à l’ordre après avoir passé une semaine un peu plus légère » –, les Grenat ont mené leurs adversaires à la baguette, sans pouce trembler, avec la détermination qui a toujours été la leur sous l’ère Lignières; cette capacité démontrée d’être au-dessus de toute épreuve, qu’elle soit d’ordre effective (pas loin d’une vingtaine de blessés et convalescents en fin de saison) ou sportive (contre des adversaires de talent réputé). Tous, cette saison, ont connu la loi de Servette; cette formation qui ne répudie rien, pas même la gloire de terminer sur une campagne territoriale à la plus haute marche du podium. Soulever des boucliers, c’est là leur vertueux vice. En six ans, voilà déjà le huitième (comptant dans le lot les deux titres en Championnat de France à Labarthe-sur-Lèze en 2014, puis le dernier à Moulins en 2018). D’ailleurs Gabriel Lignières a désormais encore, sous son mandat, le défi d’en ramener un neuvième d’ici juin, ce qui ferait de lui le coach le plus fastueux du renouveau servettien (quatre titres en autant d’exercices). Vraiment possible ? à le penser, c’est que cela l’est véritablement. « On a l’occasion de transformer cette aventure en une épopée. La seule différence entre les deux, c’est que, dans le second cas, l’équipe a tout gagné », précise dès lors Gabriel Lignières. « Rester invaincus est une très grande motivation pour le collectif, d’autant plus que – ce ne serait trahir aucun secret de le dire – il est toujours plus facile de travailler dans la victoire », poursuit son adjoint Christian Bel.
« Pour la première fois, je ne voyais même pas Servette favori de sa finale mais je savais que je pouvais compter sur un groupe compétiteur »
Gabriel Lignières, entraîneur principal du Servette Rugby Club
Sauf que dans le cas actuel, depuis la réforme de la nouvelle Ligue AuRA, le champion n’est plus champion uniquement de son seul comité, mais bien des quatre comités que comprend la région administrative, au vrai: Lyonnais, Auvergne, Rhône-Alpes et Ardèche. Le presque-équivalent d’un quart de championnat de France. Une petite immensité à l’échelle d’un club suisse. Sans compter que le lieu de la finale – Bourgoin-Jallieu – humait grandement un air avancé de Fédérales. « C’est un lieu mythique – consent dès lors l’entraîneur – Nous nous sommes donnés la chance de jouer dans un stade qui a vu naître plusieurs des meilleurs joueurs du pays. Cette victoire valide immanquablement l’ensemble du boulot entrepris depuis deux ans. » Preuve aussi que le niveau s’élève de match en match: « C’était une nouvelle occasion de marquer les esprits. Certains pensent que le championnat est galvaudé. Or ce n’est pas vrai. Cusset [ndlr, leurs adversaires en demi-finale la semaine dernière], par exemple, étaient dotés de joueurs qui ont joué en Fédérale 1, à Montluçon entre autres. De plus, chez nous – et contrairement à eux – les joueurs ne sont pas payés. » Et plus largement, leur adversaire en finale, le RC Romanais Péageois, n’avait rien d’une petite escouade, mais plutôt tout d’un redoutable escadron; Romans-sur-Isère, dont la première équipe (Valence Romans Drôme Rugby) est aux portes de la Pro D2, première et invaincue en 19 rencontres au classement de sa poule en Fédérale 1, se révèle insatiablement en haut-lieu du rugby français. « Pour la première fois, je ne voyais même pas Servette favori de sa finale mais je savais que je pouvais compter sur un groupe qui a des ressources mentales, un groupe de compétiteurs. Nous avons eu une semaine très studieuse et avons cultivé cette envie de marquer l’histoire du club en se donnant les moyens de bien préparer cette rencontre. » Plus que le karma des uns, sied le travail des autres; Servette a cela en soi, une institution qui se donne les moyens de réussir, tant en Super League (football) – sous la poigne de l’expérimenté Alain Geiger – et en National League (hockey) – avec la nomination de Patrick Emond à la place de Chris McSorley –, que dans les méandres des divisions reculées du rugby français. Car encore aujourd’hui, le club s’est mis au diapason de la Fédérale 3, prouvant avoir encore – et toujours – les armes et la réserve pour viser plus haut. Malmenés toute une première mi-temps à Bourgoin-Jallieu (10-18), les Grenat ont trouvé la force en seconde mi-temps pour contenir leurs adversaires: « J’ai revu le match en vidéo. Notre seconde mi-temps a été la meilleure de toute la saison avec pas moins de quatre absents majeurs de l’équipe [ndlr, Karim Bougherara, William Goodwin, Julien Gros et Kenji Caprice] », nous écrit Gabriel Lignières dimanche matin, après une nuit passée à l’étude, et rappelant, de ce fait, l’absence au total de 17 individualités.
![srcfinal_1 Les Servettiens ont connu une première période cauchemardesque. « La mi-temps nous a fait du bien. Nous sommes repartis avec un dynamisme certain en seconde période, sans se mentir. Au-delà des remplacements, les joies étaient différentes au retour des vestiaires; dans les courses, dans les plauqages, dans l'envie », explique l'adjoint Christian Bel. Servette l'a emporté face au RC Romanais Péageois 38-18. © leMultimedia.info / Oreste Di Cristino [Bourgoin-Jallieu]](https://vivisantangelomultimedia.files.wordpress.com/2019/04/srcfinal_1.jpg?w=623&resize=623%2C416&h=416#038;h=416)
![srcfinal_2 Les deux capitaines – Serre (10) et Tognon (Servette, 12) ont vécu une partie à allant variable: « Nous avions un peu trop de pression au début mais leur carton rouge (21e) nous a remis sur la voie. Heureusement, nous avons su plier la rencontre à l'entame de la reprise », lâche Maxime Tognon au terme la rencontre. © leMultimedia.info / Oreste Di Cristino [Bourgoin-Jallieu]](https://vivisantangelomultimedia.files.wordpress.com/2019/04/srcfinal_2.jpg?w=309&resize=309%2C206&h=206#038;h=206)
![srcfinal_4 La rencontre de Bourgoin-Jallieu a été marquée par trois cartons rouges et quatre cartons jaunes, en témoin d'un affrontement rugueux et abrasif. Vincent Darracq (Grenat, au centre) a été averti à la 74e minute avant d'être expulsé dans la foulée pour lourde indiscipline. © leMultimedia.info / Oreste Di Cristino [Bourgoin-Jallieu]](https://vivisantangelomultimedia.files.wordpress.com/2019/04/srcfinal_4.jpg?w=309&resize=309%2C206&h=206#038;h=206)
« Une belle aventure »
Une belle aventure, sous-entendu qui se termine. Quelques minutes après avoir validé leur promotion en Fédérale 3 il y a de cela deux semaines, les joueurs ont appris qu’il y aurait du changement à la tête de l’équipe. Et, au plus normal, cela a généré quelques réactions, de tristesse et de nostalgie avancée. « Certains comprennent, d’autres sont déçus, mais c’est tout-à-fait logique. Je leur ai demandé de ne plus parler de ça. C’est acté, on va de l’avant. Nous avons envie, avec Christian Bel, de bien finir l’aventure [en Championnat de France]. » Christian Bel, ancien joueur emblématique de Rumilly entre 1992 et 1997 – capitaine notamment lors d’une victoire sensationnelle face au RC Toulon qui avait promu l’équipe dans le Top 16 en 1996 –, connaît bien ces émotions. Cette expiration d’instants éphémères mais qui laissent derrière une grande passée. « Terminer sur un titre est exceptionnel; pas pour moi, ni pour Gabriel mais pour les joueurs avant tout. Nous sommes là pour les accompagner mais la victoire leur revient toujours. Nous avons surtout bien fait comprendre qu’ils ne doivent pas jouer pour nous – même si c’est notre dernière saison ensemble – mais pour eux. Le club restera derrière nous, c’est la vie sportive qui le veut. Ils l’ont parfaitement compris aujourd’hui, ils ont su se faire plaisir », lâchait-il dans la soirée berjallienne. Pour le staff actuel, il reste ainsi théoriquement six matches avant le terme de l’aventure; « le club souhaitait surtout la promotion, les joueurs le titre et le coach l’extase en Championnat de France », résume alors l’entraîneur principal.
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« Le coach en veut toujours plus. Tout depuis Rillieux-la-Pape n’est que bonus; des matches indécis, des risques de vaciller et des victoires parfois inespérées. C’est le propre des phases finales, du suspense à chaque étape. » En attendant, face à Romans Péage, il semble qu’il y ait eu un avantage indéniable – celui qui a toujours permis au Servettiens de prendre un ascendant certain sur ses adversaires. Au-delà d’un contingent éventré par les blessures, Gabriel Lignières a surtout dû faire des choix forts; la sortie de l’ancien international italien Adrien Vigne-Donati pour Abderrahim Doumeksa en fut un au terme d’un premier acte méconnaissable, le choix du buteur – Thomas Grégoire (0% de conversion) cédant le tees au tapant Jonathan Torossian (5/5) – en fut un autre. « La profondeur de notre banc a sans doute également fait la différence par rapport au leur », statue le demi de mêlée Torossian. « Nous avons un esprit d’équipe sain et doté de nombreuses ressources. »
« C’est la première fois cette saison que l’on se rend pleinement compte du niveau affiché en Fédérale 3 »
Gabriel Lignières, entraîneur principal du Servette Rugby Club
Preuve d’un apprentissage constant, la première période de la finale dévoilait – à tout-va – l’étendue de la difficulté qui compose la Fédérale 3. Tous deux promus en division supérieure, le Servette Rugby Club et le RC Romans Péageois ont fait montre, tous deux samedi après-midi, du meilleur comme du pire d’une équipe qui visera avant tout le maintien dans la catégorie au-dessus. Car si Servette cueille là une sixième promotion consécutive, l’équipe de Romans-sur-Isère – quant à elle – retrouvera la division plus haute que le club n’ait jamais atteint depuis 1949. Preuve que la domination d’une saison apparaît toute relative à la vue du long chemin encore à parcourir. « C’est la première fois cette saison que l’on se rend pleinement compte du niveau affiché en Fédérale 3 », explique Gabriel Lignières. « Le niveau de la rencontre était monstrueux, avec un gros volume de jeu et des explications musclées. » Ceci avant de saluer la démonstration de force de son propre collectif à Bourgoin-Jallieu: « Ce sont des joueurs qui ont du cœur et qui se battent avec leurs tripes, c’est qu’ils ont réussi à faire sortir nos adversaires de leur match qu’ils tenaient pourtant fermement en première période… » Ils sont prêts; Servette est prêt.
![srcfinal_5 Gabriel Lignières a semblé surpris. Mais apparemment pas pour la remontée au score – prévisible d'une manière ou d'une autre. « Ce match a eu deux visages. Les gars n'étaient pas dans le match dès l'échauffement. Il y avait un faux rythme. Il y a eu un recadrage en bonne eu due forme à la pause. Je leur ai demandé de jouer devant et marquer le coup dans les rucks », a-t-il expliqué au terme de la rencontre. © leMultimedia.info / Oreste Di Cristino [Bourgoin-Jallieu]](https://vivisantangelomultimedia.files.wordpress.com/2019/04/srcfinal_5.jpg?w=623&resize=623%2C416&h=416#038;h=416)
![srcfinal_3 Christian Bel, ancien joueur emblématique de Rumilly entre 1992 et 1997 – capitaine notamment lors d'une victoire sensationnelle face au RC Toulon qui avait promu l'équipe dans le Top 16 en 1996 –, connaît bien ces émotions. Cette expiration d'instants éphémères mais qui laissent derrière une grande passée. © leMultimedia.info / Oreste Di Cristino [Bourgoin-Jallieu]](https://vivisantangelomultimedia.files.wordpress.com/2019/04/srcfinal_3.jpg?w=309&resize=309%2C206&h=206#038;h=206)
Frédéric Dubrana et Christophe Carlioz, deux grands connaisseurs des Fédérales
Il faudra faire fort, dirait bien Gabriel Lignières. « Nous sommes déjà prêts au renouveau », assure le capitaine Maxime Tognon. « Le collectif est toujours passé devant, il n’y a jamais eu d’individualités uniques à Servette. Chaque année est une nouvelle aventure pour nous, les anciens. Il y a toujours une remise en route nécessaire au début de chaque saison, c’est pourquoi nous sommes déjà tous prêts à accueillir le nouveau staff dès septembre », lâche-t-il encore. Plus précisément, les deux nouveaux annoncés, dont les talents pédagogiques sont avérés, ont, en réalité, une grande expérience dans le domaine de la post-formation, ce qui sous-tend une logique implacable dans la volonté du club de favoriser la passerelle solide entre l’Académie, les espoirs et finalement l’équipe fanion. Plus précisément, Frédéric Dubrana est doté d’une très grande expérience; ancien joueur en Fédérale 1 avec les clubs de Fleurance et Lannemezan dans l’actuelle Occitanie entre 1992 et 2002, il s’est reconverti dix ans plus tard dans la formation des jeunes. Entraîneur, dès 2010, du RC Thonon Chablais Léman avant de rejoindre la Suisse – d’abord en tant que consultant auprès du LUC et responsable technique au sein de l’Association Vaudoise de Rugby (AVR) dès 2012 –, il est surtout aujourd’hui expert Jeunesse et Sport à Macolin et dirige depuis 2013 l’équipe de Suisse espoirs, dont la plupart des joueurs ont connu leur première cape internationale dernièrement – à l’aune de Sébastien Millet (Hermance, 6 sélections), Geoffrey Pelletier (LUC, 1 cape), Axel Goudet (Stade Lausanne, 1 cape), Benjamin Xhemaili et Christian Röhrig (Grasshopper).
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Tout comme Gabriel Lignières, Dubrana s’est aussi longtemps occupé des animations et des initiations des plus jeunes au sein des catégories U8, U10 et U12 à Hermance, avant d’y occuper le poste d’entraîneur principal dès juillet 2014. Finalement, en mars 2016, après une licence à l’Université Claude Bernard à Lyon, il entame un certificat en politique et management du sport à l’Université de Lausanne et intègre le staff élargi du Servette FC à la préparation physique et à la réathlétisation des joueurs revenant de blessure. C’est ainsi avec une expérience certaine du monde sportif qui l’entoure à Lausanne, Genève et dans l’Hexagone que Frédéric Dubrana s’apprête à tenir la barre du SRC en Fédérale 3.

« C’est un modèle pour moi et je suis très heureux de l’accueillir à nos côtés dans quelques mois »
Maxime Tognon, capitaine du Servette Rugby Club et éducateur des U14 aux côtés de Christophe Carlioz
Quant à Christophe Carlioz – professeur de sport, ancien espoir de Grenoble (alors en Top 16) au début des années 2000 et passé par la Fédérale 2 à Rumilly pendant sept années – il a particulièrement été proche de Jonathan Torossian, à la fois au sein de la section rugby du collège de la Salle à Pringy, puis sur les terrains de 2e et 1e Série territoriale. « Nous avons joué contre, puis ensemble. Je le connais parfaitement bien. Il est à l’Académie depuis quatre ans et je sais qu’il fait un très bon boulot. Je pense qu’il a toutes les compétences requises pour tenir, avec Frédéric, les rênes de la première équipe. Il connaît très bien le rugby et sa mentalité est la bonne. Il s’adaptera facilement à nous », assure le numéro 9 servettien. Carlioz est, actuellement, surtout éducateur des U14 du club aux côtés de Maxime Tognon, Michel Challande et Paul Le Bourhis, assurant déjà, en conséquence, un attachement déjà bien profond avec plusieurs des joueurs emblématiques de l’équipe première. « Nous sommes plus qu’amis dans la vie. C’est un modèle pour moi et je suis très heureux de l’accueillir à nos côtés dans quelques mois », lâche à son tour le capitaine Tognon. « Pas beaucoup de joueurs au sein de l’équipe l’ont connu à l’époque où il avait porté le maillot Grenat mais tous sauront faire la part des choses », poursuit-il. Assurément – toujours – Servette est au tournant d’une nouvelle histoire. Gabriel Lignières, attaché à l’école de rugby, la lira juste d’un peu plus haut. Mais toujours – à se le garantir – avec les mêmes attache et dilection.
![srcfinal_9 « Pour la première fois, je ne voyais même pas Servette favori de sa finale mais je savais que je pouvais compter sur un groupe qui a des ressources mentales, un groupe de compétiteurs. Nous avons eu une semaine très studieuse et avons cultivé cette envie de marquer l’histoire du club en se donnant les moyens de bien préparer cette rencontre », Gabriel Lignières. © leMultimedia.info / Oreste Di Cristino [Bourgoin-Jallieu]](https://vivisantangelomultimedia.files.wordpress.com/2019/04/srcfinal_9.jpg?w=623&resize=623%2C416&h=416#038;h=416)
Les faits de la finale Honneur de Ligue AuRA: Servette Rugby Club v RC Romanais Péageois, 38-18 (10-18) Composition du Servette Rugby Club: 1 Adrien Vigne-Donati, 2 Loïc Otal, 3 Fayçal Sahli, 4 Antoine Moreau, 5 Mathias Bernath-Yendt, 6 Rafael Candotto, 7 Vincent Darracq, 8 Aniss Mountassir, 9 Jonathan Torossian, 10 Thomas Grégoire, 11 Mathis Cavoret, 12 Maxime Tognon ©, 13 Liam Kavanagh, 14 Louis Baudouin, 15 Jilali Aïb. Remplaçants: 16 Jérome Meyer, 17 Abderrahim Doumeksa, 18 Aurélien Chicouard, 19 Dylan Dene, 20 Quentin Dessauvages, 21 Fahd Rguibi Idrissi et 22 Léo Bel. Entraîneur: Gabriel Lignières. Composition du RC Romanais Péageois: 1 Bittoun, 2 Gallardo, 3 Bulut, 4 Doucet, 5 Scapaticci, 6 Berthiaud, 7 Haddad, 8 J.Vicat, 9 Pellerin, 10 A.Serre ©, 11 Payot, 12 C.Serre, 13 Chassouant, 14 Plunian, 15 Pontonnier. Remplaçants: 16 Corniglion, 17 Laifa, 18 Tarravello, 19 Laugier, 20 Bertomeu, 21 Geffroy et 22 Vicat. Entraîneur: Raphaël Chambert. Essais: 23e et 49e Bernath-Yendt; 32e Otal; 46e Doumeksa; 80e Tognon / 4e C.Serre; 26e Plunian. Transformations: 46e et 49e Torossian / 4e A.Serre. Pénalités: 41e, 54e et 62e Torossian / 11e et 14e A.Serre. Notes: Stade Pierre Rajon, Bourgoin-Jallieu (France). Cartons jaunes pour Mathis Cavoret (11e), Berthiaud (30e et 74e), Vincent Darracq (74e). Carton rouges pour Haddad (21e), Vincent Darracq (75e) et Berthiaud (75e). Servette sans Karim Bougherara (travail), William Goodwin (personnel), Julien Gros, Kenji Caprice (vacances), Antoine Armand, Jules Babaz, Pierre Topé, Bryan Bishofberger, Marius Chapel, Giacomo Criscuolo, Cédric Curdy, Maxence Gisclard, Nicolas Lagier, Adrien Monnet, Louis Quillon, Florian Escoffier et Paul Davallet (blessés, saison terminée). Arbitres: Cyril Lafon (FRA), Baptiste Abel Coindoz et Sébastien Mebert (assistants).