Genève Plan-les-Ouates a sombré face à Grasshopper samedi après-midi lors de la reprise de LNA aux Cherpines. Les hommes du nouvel entraîneur Sébastien Dehouck ont perdu 17-42 une des désormains décisives rencontres en vue de la qualification en play-off de LNA. Les quatre meilleures équipes y accèdent et PLO conserve fragilement la quatrième place (22 points) avec désormais quatre points d’avance sur le LUC (18), vainqueur du Stade Lausanne à Chavannes. La prochaine rencontre face aux Stadistes entraînés par Mario Bucciarelli – une revanche certaine de la demi-finale de Coupe – sera déjà déterminante.
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L’année passée, les deux équipes s’étaient déjà retrouvées l’une contre l’autre dans un véritable combat de coq. Genève Plan-les-Ouates l’avait emporté de très peu (25-22) dans un affrontement aussi décisif qu’indécis. Ce samedi après-midi, pourtant, il y eut un vieux cheval de retour. L’évolution du championnat suisse d’une saison à l’autre laisse pleinement aboutir l’interversion des rapports de force, les prémisses de ce l’on sait nommer une passation de pouvoir. « Nous avions remporté ce même match, à la même époque la saison dernière, avec de la conquête et du cœur. Aujourd’hui, nous avons assurément manqué de repères pour pouvoir l’emporter », argue le demi de mêlée de Plan-les-Ouates Gaëtan Hirsch. Le plus grand enjeu de la rencontre – au-delà du défi annoncé entre les deux frères Hirsch, Gaëtan et Sylvain, opposés pour la toute première fois de leur carrière sur le terrain – était davantage genevois que zürichois; les hommes du nouvel entraîneur Sébastien Dehouck sont, aujourd’hui, dangereusement à la portée de leurs concurrents vaudois. Et la dynamique n’est pas bonne car décidément face aux meilleures trois équipes du championnat, PLO n’y arrive plus. Cette saison, le bilan est lourdement négatif face à Hermance, Grasshopper et leurs voisins du RC Nyon. Leur seul succès en cinq rencontres remonte au quart de finale de Coupe de Suisse validé au dépends des Nyonnais. Pourtant, dans la mesure où les Chevaliers n’ont pu mener à bout leur quête de trophée, cela se résume à bien (trop) peu.
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« Oui, c’est indéniable, les rapports de force ont changé », confirme Gaëtan Hirsch, tout en assurant pourtant que le fatalisme n’est pas genevois. Et c’est bien vrai; si Grasshopper est venu l’emporter de 25 points sur le vert des Cherpines, le match n’en reflète absolument pas la physionomie. « Il n’y a pas de panique à avoir, le match aurait pu basculer à plusieurs instants. Je ne peux croire qu’aujourd’hui [ndlr, samedi] il y ait un écart de 25 points entre nous et Zürich », assure-t-il alors. L’occasion est belle d’apprendre; la défaite regorge toujours de grands enseignements.
« Cela nous permet de travailler plus durement contre la meilleure équipe de Suisse actuellement »
Gaëtan Hirsch, demi de mêlée de Genève Plan-les-Ouates
Les déroutes, on les retrouve à tous les niveaux et encore plus particulièrement chez les jeunes de Stade Lausanne, lesquels manquent la régularité de l’expérience et, inversement, l’expérience de l’endurance. Défaits à Chavannes ce samedi lors du derby lausannois face au Lausanne Université Club (13-21) – à très peu d’engranger le bonus défensif –, les Stadistes ont connu le malheureux retour de manivelle du succès retentissant cueilli aux Cherpines une semaine plus tôt. « Ils avaient plus envie que nous et nos jeunes étaient un peu “repus” de la victoire à Genève », nous écrit dès lors Mario Bucciarelli, entraîneur des Stadistes. « C’est bien ce que je redoutais. » Ainsi, au lendemain, changement de registre: « Il nous faut définitivement devenir durs au mal et apprendre – encore et toujours – de ce nouveau revers. »
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C’est que désormais, Genève Plan-les-Ouates est dans la contrainte d’un véritable renouvellement, non seulement de façade mais bien d’esprit. Le changement d’entraîneur intervenu, à la surprise générale en février, demande indéniablement une remise à niveau d’un nouveau collectif et d’un nouveau plan de jeu. Dit autrement, c’est désormais auprès du meilleur club de Suisse – également premier pourvoyeur de joueurs à l’équipe nationale suisse – que GePLO doit tirer son émulation, ses nouveaux repères: « Ce match nous permet de travailler plus durement contre la meilleure équipe de Suisse actuellement », assure Gaëtan Hirsch avant de poursuivre: « Grasshopper a un très bon collectif, mené par un grand gabarit à l’image de Tim [Vögtli, troisième ligne également de l’Équipe de Suisse]. Nous pouvons définitivement jauger notre groupe contre une équipe complète, sérieuse et un peu plus stéréotypée. et cela nous permet également de tirer les leçons des saisons précédentes. » Champion suisse en titre, Genève Plan-les-Ouates entrevoit un apprentissage d’autant plus significatifs pour l’été. Même si… la finale du championnat reste un objectif concret.
La métamorphose sous Sébastien Dehouck, l’adjoint devenu principal
Son premier match de la saison à la tête de Plan-les-Ouates, Sébastien Dehouck l’a passé avec grande émotion mais aussi énormément de pragmatisme très peu prosaïque. Aussi peu fataliste, l’homme d’expérience tire la sienne dans une vision de groupe très prometteuse. Résumé: cela en revient à la naturelle volonté de pérenniser un groupe, même si « pas si vieillissant que ça », soit aussi capable d’intégrer les nouveaux. Ce n’est par ailleurs pas un hasard si chaque saison les titulaires de LNA deviennent progressivement des renforts permanents d’Excellence A; dernièrement, les avants autrefois titulaires en équipe première – à l’image de Kevyn Soulé (26 ans) et Guillaume Ruys (28 ans), tous deux anciens de l’US Annecy, ancien club de Fédérale 1 – disputent leurs matches avec la réserve. Et cela est forcément imputable, dans une mesure certaine, à l’arrivée du nouvel entraîneur. « Sébastien [Dehouck] est un entraîneur humain et mérite le soutien de toute l’équipe. Les changements d’entraîneur entraînent forcément une nouvelle dynamique, même si l’on souhaite toujours que les changements ne soient pas révolutionnaires », aiguillonne le demi de mêlée Gaëtan Hirsch, lui-même qui n’avait pas pu participer au premier match des siens en demi-finale de Coupe, étant sélectionné avec le XV de l’Edelweiss pour la rencontre victorieuse en Europe Trophy face à la Pologne à Łódź. « Pleins de choses se doivent d’être remises en place dans le nouveau plan de jeu et nous sommes prêts à travailler jusqu’à la fin de la saison. »
« Sébastien a été courageux de reprendre une équipe en milieu de saison. Ce n’est jamais évident, d’autant plus que les séparations n’ont sans doute pas dû être sans une part de crève-cœur »
Mario Bucciarelli, entraîneur du Stade Lausanne Rugby Club
Opposés sur le vert dernièrement, Mario Bucciarelli et Sébastien Dehouck se sont croisés, se sont salués avec l’amitié certaine qui règnent entre les différents responsables d’équipe. Et le soutien est total, d’où qu’il vienne: « J’ai envie de féliciter Sébastien. Il a été courageux de reprendre une équipe en milieu de saison », explique Mario Bucciarelli. « Ce n’est jamais évident, d’autant plus que les séparations [ndlr, avec l’ancien entraîneur Éric Andreu] n’ont sans doute pas dû être sans une part de crève-cœur. Je lui souhaite de trouver sa place. Je fais toujours honneur au travail des adversaires. » L’intéressé rappellera tout de même: « Nous avons perdu énormément de joueurs à l’intersaison », dont un certain Sylvain Hirsch, excellent plaqueur et ailier de grand métier. « Alors que de l’autre côté, à GC, l’équipe est en large progression. C’est une équipe qui n’est vraiment pas loin de devenir championne de Suisse », assure dès lors le nouveau coach plan-les-ouatien. Mais il assure pleinement: la situation est d’autant moins alarmante que la semaine précédente, lors de la mortifiante élimination de la coupe nationale. « Nous sommes dans une période de vœux mais aussi de très grandes remises en question. Toujours est-il que la situation d’aujourd’hui [ndlr, samedi] est beaucoup moins préoccupante que la semaine dernière. Cette fois-ci, nous avons montré du caractère et agressivité. Les consignes ont été respectées même s’il paraît évident que nous n’étions pas à la hauteur », poursuit celui qui était resté invaincu la saison dernière avec la deuxième équipe de Plan-les-Ouates en Excellence A. Alors qu’actuellement, il en est à deux défaites en autant de matches; la troisième de rang même pour le club en comptant la défaite au LUC lors de la dernière journée de la première partie de championnat le 10 novembre dernier (12-5). « Nous ne sommes pas en perdition mais la situation est assez compliquée pour ne pas l’admettre. »
« Nous devons tenir la barre haute même si les conditions qui nous ont fait rester au top la saison dernière ne sont plus les mêmes »
Sébastien Dehouck, entraîneur de Genève Plan-les-Ouates
Le jeune technicien est un ancien de l’US Annecy avec lequel il a été joueur en équipe jeune, avant d’entraîner le club frontalier de Saint-Julien-en-Genevois avec lequel il a même été sacré champion de France de quatrième série de l’ancien Comité du Lyonnais. Indubitablement, le gaillard sait mener à la victoire et l’institution de Plan-les-Ouates le sait bien. C’est pour cela que Gilles Martino, le Président et actuel entraîneur de la réserve, lui a témoigné sa pleine confiance. Lui, qui en est à sa troisième saison avec les Chevaliers. Le seul problème actuellement est qu’il a hérité d’un petit cadeau empoisonné, en charge d’un groupe qui est cruellement contraint au renouvellement. « Nous devons tenir la barre haute même si les conditions qui nous ont fait rester au top la saison dernière ne sont plus les mêmes. Il est difficile de mener une reconstruction en l’espace d’une trêve hivernale car il ne faut pas oublier que pour beaucoup, le rugby reste un hobby. Tout cela témoigne de notre retard certain dans notre préparation », convient alors Sébastien Dehouck. Dans sa configuration actuelle, dès lors, l’équipe manque de ses plus sûrs automatismes. Une chose qui peut surprendre l’adversaire, certes, mais qui pénalise surtout et énormément. « Le travail des prochains mois doit être des plus sérieux et adopter, comme le veut le coach, une vision de long terme avec l’intégration des jeunes. L’équipe doit être perenne et résiliente face aux problèmes chronique que chaque saison amène », confirme Gaëtan Hirsch avant de poursuivre: « Le club bénéficie de structures et d’installations qui lui assurent une bonne dynamique. Je ne doute pas que PLO reviendra au niveau très vite. » Et pour cela, il faudra d’abord compter avec le retour en forme de plusieurs joueurs indisponibles et blessés. À titre d’exemple, face à Grasshopper samedi après-midi, les Chevaliers ont compté plusieurs défections: l’ailier – ex-Servettien – Thomas Schiferdecker a été contraint de sortir à la 10e (blessé à l’épaule gauche), tout comme le trois-quart Guillaume Lerda (touché au genou à la 55e). « Des joueurs qui doivent, on l’espère, revenir au meilleur niveau très vite », lâche dès lors Sébastien Dehouck.
Gaëtan contre Sylvain, l’empreinte des frères Hirsch
Les deux l’assurent à l’unisson: « Il aurait été dommage de ne pas se rencontre une seule fois du match. Nous aurions pu faire un match chacun de son côté mais là, on s’est parfois plaqués très durement. » Indubitablement, pour les deux frères Hirsch, coéquipiers de très longue date au sein de leur club formateur de Plan-les-Ouates et, cette fois-ci, opposés pour la toute première fois de leur carrière, ont vécu un match d’une toute autre significativité. Et tous les deux s’en sont donnés à cœur joie, se contrastant à plusieurs reprises dans le courant des 80 minutes de la partie aux Cherpines. Des rencontres aussi particulières que choisies même si l’un – comme l’autre – connaît les qualités du frangin. « Je ne peux pas dire que je suis allé le chercher sur le terrain. On est opposés et je sais que c’est un très bon plaqueur. La logique voudrait bien que j’essaie de l’éviter le plus possible », sourit alors Gaëtan. De même chez Sylvain: « Gaëtan adore jouer rapidement. C’est un gamin [Rires]. Tout le monde le sait mais personne n’en est vraiment attentif sur le terrain. Ses qualités sont remarquables. » Les deux conviennent de l’opportunité aussi unique que symbolique d’une telle rencontre sur le vert des Cherpines. « Nous avons vraiment la chance de pouvoir jouer l’un contre l’autre. On en ressent exactement la même joie que lorsque nous cherchions de terminer une action ensemble quand nous étions encore coéquipiers. On peut tout faire sauf véritablement s’éviter, c’est impossible », aiguillonne dès lors Sylvain qui assure avoir ressenti beaucoup d’émotion à son retour sur le terrain qui l’a vu former et devenir le champion de maintenant.
« On voit que Sylvain a préparé sa saison européenne avec la Suisse, ses qualités sont vraiment extraordinaires »
Sébastien Dehouck, entraîneur de Genève Plan-les-Ouates
« J’avais les larmes aux yeux au sortir des vestiaires. C’est toujours une très grande émotion de retrouver les Cherpines », assure alors Sylvain. Pourtant, son devoir supplante l’émoi; son rêve et son envie ne sont nuls autres que conserver son titre personnel de champion suisse avec l’équipe qui eut la générosité de l’accueillir aux entraînements lors des six derniers mois de son contrat avec Plan-les-Ouates, puis de véritablement l’intégrer au groupe au début de la présente saison [lire encadré]. C’est pourquoi la rencontre face aux Chevaliers n’était pas anodine pour le jeune homme. « Il nous fallait jouer un match de référence en vue des play-off et surtout après la défaite à Nyon [ndlr, 23-21 au début du mois]. Nous souhaitions à tout prix éviter de basculer derrière Hermance au classement », continue l’ailier de 27 ans qui a, une nouvelle fois, tapé dans l’œil de la concurrence et de ses anciens coéquipiers. « Sylvain est un joueur vraiment talentueux et qui talonne de très près le meilleur niveau en Suisse », précise alors son ancien manager Sébastien Dehouck. « Il est une pièce maîtresse à Grasshopper comme il l’a été ici, à Plan-les-Ouates. C’est un joueur d’expérience qui sait motiver les siens. À Zürich, d’autant plus marquée par la prolifération de joueurs internationaux, il a su fédérer son club. » Si bien que deux minutes après l’essai de son frère Gaëtan (47e), il s’est chargé personnellement de lui répondre en en inscrivant le double (49e et 56e). De quoi démontrer qu’entre les deux, la journée a davantage souri à l’aîné. « L’essai de Sylvain, juste après la réduction du score de Gaëtan nous a été fatale », assure Dehouck. « C’est la marque du grand joueur qui a su se faire-valoir dans une période où GC perdait un peu pied. L’on voit assurément que Sylvain a préparé sa saison européenne avec la Suisse. En cela, ses qualités sont vraiment extraordinaires et son niveau jeu est au top. »
« Gaëtan était blessé en première partie de saison, il a joué seulement quatre minutes avec nous depuis son retour sur les terrains en 2019 »
Sébastien Dehouck, entraîneur de Genève Plan-les-Ouates
Pour Gaëtan, la dynamique fut un peu différente. Bien qu’il ait assuré, aux côtés de son frère, la victoire pour l’Équipe de Suisse fin mars en Pologne, dans le cadre de l’Europe Trophy, son retour au meilleur niveau a connu des étapes plus laborieuses. Blessé tout au long du premier tour de championnat, le demi de mêlée genevois (24 ans) a surtout connu la rééducation avant de pouvoir revenir à disposition d’un groupe déjà amplement fragilisé par les transferts de l’intersaison. « C’est simple, il a joué seulement quatre minutes avec nous depuis son retour sur les terrains en 2019 », détaille dès lors Sébastien Dehouck. Autrement dit, il est bien à l’image de son équipe, en plein effort pour retrouver le faîte de ses propres capacités. Dantesques, elles aussi.
« Impossible de quitter Plan-les-Ouates! »
Gaëtan a pris le pas de rester, Sylvain celui de partir. Mais parfois il a fallu faire preuve de rationalisme; Sylvain, dont les études en sciences forensiques ont été abouties il y a de cela quelques années et ayant trouvé un emploi certain de l’autre côté du Röstigraben, au bords de la Limmat, a pris le pas de choisir l’aisance en signant à Grasshopper en début de saison. Il avait pourtant passé l’entier de la deuxième partie du précédent exercice à penduler entre Zürich et Genève, en balançant d’un côté le confort professionnel, de l’autre sa passion pour le rugby. Mais de fait, il a dû déclarer forfait quasiment à chaque match des siens, ne la retrouvant pleinement que lors de la finale de LNA à Nyon en juin dernier.
Lire également: Genève Plan-les-Ouates primé lors de la journée des finales à Nyon« Sylvain a vraiment dû faire un choix de raison en signant à Grasshopper. Ce que je ne pourrais personnellement pas faire à l’heure actuelle. Quand bien même j’habite à Hermance, qui détient une équipe de rugby compétitive [ndlr, 3e de LNA, 15 point devant GePLO], je ne pourrai m’y aligner. Car imaginer quitter mon club formateur n’est pas envisageable pour le moment », explique alors le cadet des frères Hirsch. « Nous avons commencé ensemble mon frère et moi à Plan-les-Ouates. Et je suis toujours resté au club même lorsque plusieurs hauts clubs français aguerris souhaitaient me dégoter », précise alors Gaëtan. De ceux-ci, il y eut Bourgoin-Jallieu, actuellement pensionnaire de Fédérale 1 et divers autres de l’échelon inférieur, en Fédérale 2. Mais à chaque fois le jeune homme, alors à peine vingtenaire, choisit de rester fidèle aux Chevaliers. « J’ai envie de voir de près le rugby suisse, étudier son évolution et me voir un jour éjecté de la première équipe par un jeune en progression. » Dès lors, nul doute, Gaëtan Hirsch s’attend un jour à finir sa carrière en Excellence A et sous les couleurs jaune et bleue. Formateur de l’académie par le passé et aujourd’hui responsable médical de l’équipe – lui qui est étudiant en physiothérapie – aura ainsi dévoué cœur et âme sur le pré des Cherpines.
Les faits de match: Rugby Club Genève Plan-les-Ouates v Grasshopper Club Zürich Rugby, 17-42 (12-20) Composition du Rugby Club Genève Plan-les-Ouates: 1 Aurélien Debarge, 2 Romain Chamand, 3 Benjamin Franck, 4 Nicolas Ruys, 5 Michael Threstan, 6 Benjamin Usson, 7 Romain Biasin, 8 Tom Labiny dit La Viny, 9 Gaëtan Hirsch, 10 Vincent Degli-Angelli, 11 Leny Favre-Bonvin, 12 Maxime Chiavaroli ©, 13 Pierre Giffard, 14 Thomas Schiferdecker, 15 Olivier Von der Weid. Remplaçants: 16 Yann Hettich, 17 David Loustau-Lindelow, 18 Guillaume Lerda, 19 Jean Paquette, 20 Vincent Giffard, 21 Baptiste Fassetta, 22 Julien Barrau et 23 Rachid Benammou. Entraîneur: Sébastien Dehouck. Composition du Grasshopper Club Zürich Rugby: 1 Bennjamin Xhemaili, 2 Andri Koeferli, 3 Samuel König, 4 Graham Patterson, 5 Christian Röhrig, 6 Tim Vögtli, 7 Yannick Liechti, 8 Udara Widanaralalage, 9 Adam Belencsak, 10 Jean-Baptiste Flüeler, 11 Yared Ketema, 12 Jemba Bull ©, 13 Sylvain Hirsch, 14 Jess Roberson, 15 Hugh Kisielewski. Remplaçants: 16 Ekim Saraçlar, 17 Norman Pedrini, 18 James Pickering, 19 Sylvain Coutu, 20 Alexandre Ramon (entraîneur-joueur), 21 Leo Luginbühl et 22 Finlay Small. Essais: 31e Fassetta; 39e [Pénalité]; 47e G.Hirsch / 6e et 52e Roberson; 19e Bull; 49e et 56e S.Hirsch. Transformations: - / 6e, 19e, 49e et 52e Flüeler. Pénalités: - / 15e, 35e Flüeler et 73e Kisielewski. Notes: Centre Sportif des Cherpines, Plan-les-Ouates (GE). Cartons jaunes pour Gaëtan Hirsch (29e), Yared Ketema (29e), Yannick Liechti (43e) et Nicolas Ruys (78e). Sorties sur blessure de Thomas Schiferdecker (10e) et Guillaume Lerda (55e). Arbitre: Raffaele Nicastro.