Le FC Lausanne-Sport, fort d’une solidité acquise lors de ses dernières rencontres, a été tenu en échec ce mercredi soir face au FC Aarau. Combatifs et volontaires, les deux parties auraient pu, à maintes situations, tirer leur épingle du jeu. Face à une chance vacillante et un manque de réalisme des deux camps, le match se solde équitablement: 1-1. Interview à Alexandre Pasche.
J’imagine qu’il y a beaucoup de regrets ce soir. Vous aviez le match en main et vous laissez filer deux points sur un superbe contrôle-enchaîné de Spielmanen à la 78e minute. Quel sentiment prédomine après ce match nul face à Aarau ?
Oui, il y a des regrets même si je pense que le match nul est mérité. On a concédé beaucoup trop d’occasions en première mi-temps et on a eu un peu de réussite. On aurait dû tuer le match en seconde période mais on prend un but. Donc sur ce point, il y a des regrets, d’autant plus que Chiasso et Wil ont perdu. Mais on va se contenter du point obtenu et on va continuer sur cette base.
Beaucoup de fragilité défensive en première mi-temps, un peu moins en seconde. On a connu un LS plus solide que cela…
Exactement, on a eu un peu trop de trous dans ce match; on a été inconstants. On n’a pas réussi à garder notre niveau de jeu tout au long de la rencontre et on l’a payé en deuxième période. Comme j’ai dit, on peut s’en prendre qu’à nous parce qu’on avait les possibilités de doubler notre avance à maintes reprises. Néanmoins, la saison est encore longue et on va se reconcentrer en vue du match à Chiasso samedi. Il ne faut pas trop se focaliser sur ce genre de mauvaises surprises.
En première période, le FC Aarau aurait pu prendre à plusieurs reprises l’avantage au score avant vous mais ont à chaque fois perdu leur lucidité devant le but. Est-ce que la chance a eu beaucoup d’impact ce soir ?
Tout à fait. La chance a beaucoup changé de camp ce soir. On en a passablement eu en première période et on l’a perdue en seconde. On a manqué – nous aussi – d’efficacité devant le but mais il est vrai que le facteur « chance » a eu son effet ce soir (ndlr, un poteau à relever pour les deux équipes: Sliskovic, 40e et Dessarzin, 79e). Mais, comme je l’ai dit, on va regarder vers l’avant. On aura bien l’occasion de retrouver la chance lors des prochaines rencontres. Nous avons un bon état d’esprit, nous connaissons les erreurs à corriger et la direction à laquelle nous souhaitons aller.
Six matches sans défaite en championnat (ndlr, la dernière défaite remonte au premier août face à Chiasso 1-2); vous êtes statistiquement dans une dynamique très positive…
Bien sûr, c’est une réalité positive. Je pense que, sur le long terme, on démontre une très belle solidité. Mais maintenant, l’on cherche des victoires parce qu’avec des nuls, nous n’avançons pas. Dans notre optique, nous irons au Tessin pour rapporter trois nouveaux points face à un adversaire direct. Il est nécessaire de jouer les premières places jusqu’à Noël parce que c’est un objectif que nous nous étions fixés (ndlr, interview du 11 juillet 2015) et nous en avons les moyens.