Willy Rovelli donne des ailes. Après la présentation en avant-première au Lido Comedy&Club de Lausanne de son nouveau et euphorique spectacle « Encore plus grand », en hommage et suite à son premier one-man show, l’humoriste et pas moins chroniqueur a accepté de répondre à quelques questions au terme de sa grande performance. Rencontre.
Willy Rovelli, votre spectacle « Encore plus grand » constitue la suite de votre premier one-man show qui a connu un énorme succès avec sa sortie en DVD en octobre 2013. Vous avez choisi Lausanne pour faire la toute nouvelle présentation de votre spectacle. Comment vous sentez-vous après ces deux premières soirées au Lido Comedy&Club ?
Je pense qu’il y a encore tout à faire mais je suis plutôt content. On a passé deux soirées sympas. Il y avait du monde et les gens sont plus ou moins rentrés dans le délire mais il y a encore beaucoup de route à faire. Le premier spectacle a été tourné pour une durée de 3-4 ans donc on voit que le parcours est long. Cependant, je reste satisfait de mon démarage et très heureux d’être venu le faire à Lausanne.
Vous testez votre sketch à Lausanne…
Exactement. À part aujourd’hui et hier [ndlr, 24 et 25 janvier 2014], je ne l’avais jamais joué. Donc ce soir, vous avez assisté à la deuxième représentation en absolu de ce nouveau spectacle.
Vous êtes très actif et (presque) pas déplacé sur scène. Votre marque de fabrique serait l’euphorie ?
Oui, j’aime bien me donner. Quand les gens font l’effort de venir me voir, de dépenser un peu d’argent — parce qu’aujourd’hui, c’est compliqué pour tout le monde de sortir (sourire) — la place était à 20 francs qui plus est, je fais l’effort ou plutôt j’ai besoin de me donner aux gens. Je suis un petit nerveux donc je ne peux pas vraiment rester assis et ne rien faire pendant une heure et demi. Alors je me donne…
Aujourd’hui, vous considérez-vous plus comme humoriste ou chroniqueur ?
Oh non, humoriste me va bien. Je fais vraiment l’humoriste partout où l’on me demande de le faire parce que j’aime bien faire le con. C’est vrai !
Et quand vous passez dans l’émission d’Anne Roumanoff par exemple [ndlr, « Roumanoff et les garçons » — France 2], c’est pour faire le con, comme vous le dites ?
Tout le temps. Partout. En permanence. C’est quand même le plus beau métier du monde. Je suis payé pour faire le con. Franchement, il y en a qui font le con sans être payé et moi je le suis. Quoi de mieux ?
Et enfin, sur le site du Lido, on écrit que « Willy Rovelli donne des ailes ». Comment jugez-vous cette manière de vous décrire ?
Ah bon… On a vraiment écrit ça ? J’adore! Comme le « Red Bull » du coup… Je regorge d’énergie et j’aime bien en donner aux autres. Donc si tout le monde pouvait ressortir du spectacle avec une recharge d’énergie, ce serait excellent. J’ai vraiment envie que les gens viennent et ne se prennent pas la tête et qu’ils oublient tous leurs petits problèmes et rigolent un bon coup. Donc si je donne des ailes, c’est très bien. Je valide, je suis d’accord !